Djénéba Traoré : « La natation, ma passion »
La natation désigne les méthodes qui permettent aux êtres humains de se mouvoir dans l’eau sans aucune autre force propulsive que leur propre énergie corporelle. Parmi les activités humaines, la natation regroupe le déplacement à la surface de l’eau et sous l’eau. Elle est sport olympique depuis 1896 pour les hommes et le deviendra en 1912 pour les femmes. De l’AS-SONABEL, Djénéba Traoré, la vingtaine en a fait une passion. Découverte !!!
Mousso News(MN) : D’où vient cette motivation de faire de la natation ?
Djénéba Traoré (DT) : C’est mon père qui m’a transmis l’amour de la natation. Je n’avais pas de penchant pour un sport à mon enfance. Un jour, il m’a amené à la piscine et j’ai aimé l’eau à mon premier contact.
MN : Que représente la natation pour vous ?
DT : La natation représente beaucoup pour moi. C’est un refus, un calmant, elle a façonné une partie de moi. Elle m’a donné beaucoup plus que je ne m’attendais.
MN : Cela fait combien d’années que vous êtes dans ce domaine ?
DT : Il y a environ 12 ans, depuis ma classe de CE2.
MN : Quels sont les avantages de la pratique d’un tel sport ?
DT : La natation a plusieurs avantages, c’est avant tout un sport complet. Elle permet de lutter contre plusieurs maladies telles que l’asthme, les douleurs lombaires, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires.
MN : A Combien de championnats avez-vous pris part, depuis le début de votre carrière ?
DT : J’ai pris part à 10 championnats.
MN : Combien de médailles avez-vous à votre compte ?
DT : J’ai au total 15 médailles : 5 en or et 10 en argent.
MN : Comment se préparent les championnats à votre niveau ?
DT : La préparation des championnats sont des séances intenses d’entrainements. Des séances où tu dois chercher à te surpasser, battre ton record personnel et chercher à mettre la barre haute en termes de record. Cela nécessite également beaucoup de repos car l’esprit doit être tranquille pour ne pas affecter le résultat.
MN : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
DT : L’une des premières difficultés, c’est la place qu’elle occupe au Burkina Faso en tant que discipline sportive. Elle est classée parmi les derniers. Elle manque d’accompagnement. On n’a pas de piscine olympique pour se conformer aux normes internationales et cela donne un visage amateur à la natation burkinabè. Il n’y a pas assez de compétitions annuelles pour rehausser le niveau et galvaniser les nageurs (es). Il n’y a pas de mesures d’accompagnements et/ou de dotations en matériels et équipements pour les différents clubs. A cela s’ajoute, l’absence d’une équipe nationale de natation.
MN : Un dernier mot…
DT : A l’ endroit du ministère du sport, il faudra qu’il accorde beaucoup plus d’importance à la natation. Il faut construire des infrastructures adéquates, constituer une équipe nationale de natation et encourager les jeunes dans cette discipline. Il y a plein de jeunes talentueux dans ce domaine mais qui ont besoin juste d’un suivi pour sortir de l’ombre et faires des merveilles.
Cheick Abass KOALA/Stagiaire