« Djugu, le mal de l’ombre » : Un film qui sensibilise sur la prudence et la méfiance

« Djugu, le mal de l’ombre » est un film écrit et réalisé par Oumar Dagnon, un réalisateur Burkinabè. Il interpelle entre autres sur la mauvaise fréquentation et l’amitié. La grande première est faite le lundi 27 mai 2024 à Ouagadougou.

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Djugu, le mal de l’ombre

Produit par ’’Waati Group SARL’’, écrit et réalisé par Oumar Dagnon, « Djugu, le mal de l’ombre », est un film qui aborde les thèmes de l’amitié, de la rivalité, de la jalousie, des conséquences de l’obsession et de la trahison.

‘’Djugu’’, en langue dioula ou Bambara signifie le méchant, l’ennemi.

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Crédit photo: Oumar Dagnon

Selon le réalisateur Oumar Dagnon, le film a été tourné en 2021 dans des conditions difficiles et est basé sur une expérience de vie. Il remercie les partenaires, acteurs et autres qui ont contribué au bon déroulement de cette production audiovisuelle. « C’est pour dire que l’ennemi n’est jamais loin. Djugu c’est cet individu avec qui l’amitié n’a pas d’issue. Il est toxique et envieux. Il/elle est juste à ton pied. Il mange avec toi, bois avec toi et même partage tes confidences. C’est ton ami.e.s, frère, sœur. Il/elle a cette habileté à te faire soutirer des secrets pour plus tard te nuire » commente-t-il.

‘’Noura et Wendy, amies d’enfance, partagent une relation fraternelle. Apres la mort du mari de Noura, Wendy l’accueille chez elle, mais nourrit en secret une profonde jalousie. Lorsque Noura rencontre Abdel, un homme riche, la jalousie de Wendy éclate. Prêt à tout pour conquérir Abdel, elle utilise des pratiques occultes et des mensonges. Son échec la pousse à engager des bandits pour tuer Noura, entrainant finalement sa propre chute.’’

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Issaka Sawadogo

De l’avis de Issaka Sawadogo, l’un des acteurs du film Djugu, cette production témoigne de l’effort des artistes à faire davantage connaitre le cinéma Burkinabè. « Ce film est conçu par des Burkinabè, la qualité, le niveau du cinéma est en train de prendre son envol vers d’autres dimensions. Que la population soutienne les ouvres des artistes ; sans leur soutien, nous ne pouvons pas évoluer ni faire de belles choses. Le soutient national définit celui international. Toute la population doit commencer à aimer ce qui est Burkinabè, ces un cri de cœur et une invite » a-t-il lancé.

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Le film ‘’Djugu, le mal de l’ombre’’ a bénéficié du soutien du ministère de la culture et du fond du Développement Touristique (FDCT).

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Laeticia, une cinéphile

« C’est un très bon film, l’éclairage, le montage, le scenario, tout m’a impressionnée. C’est sensibilisateur ce film, c’est du vécu. C’était top, félicitation aux intervenants, on espère voir plus encore » a lancé Laeticia, une cinéphile.

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Viviane Yanogo a joué le rôle de Noura

Viviane Yanogo a joué le rôle de Noura, l’actrice principale dans « Djugu, le mal de l’ombre ».

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Viviane Yanogo dans le film

 Elle confie que l’histoire racontée est le vécu quotidien d’une personne ou d’une autre tout en soulignant qu’elle se retrouvait dans on rôle. Grace à la familiarité qui existait entre les acteurs(trices), Viviane Yanogo ou Noura s’est facilement adaptée à son personnage, d’après ses dires.

Annick HIEN/MoussoNews

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