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Du chemin pour la femme
Plus de 200 commentaires sur un partage de posts : du chemin pour la #femme Le post sur la composition de la commission de rédaction de la charte de la Transition du MPRS a fait des gorges chaudes. Celle-ci ne compte en son sein de 15 membres qu’une seule femme, par ailleurs experte en genre et développement. Ce faible taux de représentativité des femmes donne lieu à l’indignation de la gent féminine.
Celles qui ont bien voulu donner leurs avis dénoncent cet état de fait. Des commentaires qui condamnent ledit constat. Dans leurs commentaires, elles interpellent sur la responsabilité même des femmes qui refusent d’occuper les devants. À côté, on note une flopée de commentaires moqueurs tendant à dénigrer la femme.
Sur les réseaux sociaux, Facebook notamment, chacun y va de ses commentaires, son opinion, sa vision, sur le sujet et bien d’autres tristes réalités de la société burkinabè.
S’il y a une invitation à lancer ici, c’est celle qui consiste à encourager les femmes à s’exprimer, à aller à la conquête des postes de responsabilité, à montrer leur savoir-faire et à faire montre de leurs compétences intellectuelles.
𝐈𝐥 𝐧𝐞 𝐬’𝐚𝐠𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐢𝐜𝐢 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝟓𝟎/𝟓𝟎 𝐚𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐥𝐥é𝐢𝐭é𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐢è𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞.
Les compétences et le mérite doivent primer. Et des femmes aux #compétences_avérées il y en a.
Seulement, nous vivons dans une société qui, visiblement, ne semble pas prête à avoir des femmes à des postes d’une certaine responsabilité.
Cette nouvelle polémique rappelle une autre. Celle liée à l’annonce de la nomination de Hadizatou Rosine Coulibaly au poste de Premier ministre.
Comment en est-on arrivé là alors que certains auteurs de commentaires tendant à dénier à la femme sa place dans les cercles de décisions sont eux-mêmes pères de filles ?
Une chose est certaine, que l’on soit femme ou homme, la confiance se mérite. Et si celle-ci est suffisante pour nommer un homme, elle doit prévaloir également pour la femme.
Bassératou K.