Entreprenariat : les acteurs mutualisent leurs efforts pour relever les défis des structures d’encadrement

Le ministère en charge de l’entreprenariat des jeunes, en collaboration avec le PNUD et l’ambassade du Grand-Duché du Luxembourg a tenu une rencontre dans le cadre du Projet Femmes-jeunes entreprenants et citoyenneté (PROFEJEC), le mardi 14 mai 2019 à Ouagadougou.

Cette rencontre vise à Identifier les principaux défis, enjeux et opportunités liés à l’émergence des Structures d’accompagnement à l’entreprenariat innovant (SAEI), pour leur prise en compte dans le plan de renforcement de leurs capacités opérationnelles.

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L’accès aux financements, à la culture entrepreneuriale, au capital humain, au soutien au secteur privé et aux marchés sont autant de facteurs qui limitent les jeunes entrepreneurs et de ce fait à l’éclosion des jeunes entreprises. D’où la mise en place du Projet Femmes-jeunes entrepreneurs et citoyenneté (PROFEJEC), au Burkina Faso. Ce projet vise entre autres, à mettre à la disposition des jeunes et surtout des femmes, des ressources physiques et virtuelles pour le renforcement de leur capacité, à accompagner la création et la viabilisation d’entreprises par les jeunes et les femmes. Cela, grâce à l’appui d’incubateurs d’entreprises en matière de gestion et de facilitation d’accès aux sources de financement.

Selon, Dieudonné Kini, responsable de l’équipe en charge de la gouvernance et de la paix durable au sein du bureau PNUD, il s’agit de développer l’entreprenariat des jeunes et des femmes au Burkina Faso de façon à réduire la mortalité des entreprises. « Le constat qui est fait, c’est qu’il y a beaucoup d’entreprises qui se créent, mais dès la première ou la deuxième année, la plupart ferment leurs portes et cela se justifie par le fait que les gens ne sont pas dans les conditions qu’il faut pour lancer leurs entreprises », a-t-il déclaré .

Le responsable du PNUD a précisé en outres que le PROFEJEC entend apporter un encadrement de qualité aux jeunes porteurs de projet à travers les incubateurs qui sont des structures d’accompagnement et d’encadrement. « Lorsqu’on regarde aujourd’hui, on a un certain nombre d’incubateurs qui existent, qui se créent et il y a lieu de comprendre cet environnement pour voir quels sont les défis qui se posent à ces incubateurs pour pouvoir mieux les accompagner de sorte qu’à leur tour, ils puissent aussi assurer un encadrement de qualité aux jeunes porteurs de projets », a fait savoir Dieudonné Kini.

Pour lui, il ne s’agit pas seulement de mettre les financements à la disposition des jeunes. « Le plus souvent, on pense que tout le monde peut être entrepreneur, qu’il s’agit de mettre des financements à la disposition des jeunes pour qu’ils puissent entreprendre, mais il y a une certaine conviction qu’il faut, une certaine préparation », a-t-il noté. Avant d’ajouter : « Il faut déjà être prêt à échouer, à savoir qu’il y a des défis à relever dans le monde de l’entreprenariat et lorsqu’on passe par un incubateur, on est mieux préparer pour faire face aux difficultés ».

Emmanuel Fiakofi

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