Femin-in : Impacter et réveiller le potentiel des femmes
Femin-in croit en l’autonomisation et la responsabilité de la jeune femme. Structure militante pour le plein épanouissement de l’autre moitié du ciel, samedi 16 mars 2019 elle a réuni une quinzaine de jeunes filles autour des thèmes d’engagement politique, d’entreprenariat agricole, de e-commerce et de développement personnel. Mousso News a échangé avec la première responsable.
Qui est Bénédicte ?
Bénédicte BAILOU est juriste de formation, étudiante en communication et marketing politique, promotrice de Femin-in et membre de l’équipe de communication de Barka Culture.
C’est quoi Femin-in ?
Femin-in est une structure qui milite pour la responsabilisation et l’autonomisation de la jeune femme. Nous avons pour ambition de faire du lobbying citoyen. C’est dans cette dynamique que nous avons organisé un brunch dénommé “brunch Femin-in “, le 16 mars dernier. C’était une occasion de parler de plusieurs thématiques qui intéressent la jeune femme comme l’engagement politique, le e-commerce, l’entrepreneuriat entre autres.
Des de femmes sont de plus en plus engagées pour leur plein épanouissement ? qu’est-ce qui peut expliquer cela ?
Je pense que le sursaut est surtout vital parce que la femme à en marre d’être toujours ramener à sa condition de femme. Oui. Nous sommes des femmes mais au-delà, nous sommes des êtres dotés d’incroyables talents et il nous fallait les laisser s’exprimer au cours de cette rencontre. Car il nous faut faire comprendre que la société se construit avec elles.
Deux thèmes ont été débattus au cours de cette séances. Est-ce que vous pouvez résumer en quelques mots pour nos lecteurs ?
Nous avons essentiellement abordé la question de l’engagement politique et d’entrepreneuriat agricole. Lors des dernières élections législatives et municipales, une faible mobilisation à été constaté, ce qui se traduit évidemment par le nombre restreint de femmes maire et député. Alors nous avons jugé impératif d’inciter les femmes à s’engager pour faire bouger les choses car qui mieux que les femmes pour parler des problèmes de femmes. Ensuite nous avons parlé de l’entrepreneuriat agricole qui reste un domaine encore inexploité alors qu’il peut permettre une indépendance financière à la jeune femme.
On parle de plus en plus d’autonomisation de la femme, de l’entreprenariat féminin ? Est-ce que vous y croyez ?
Oui, oui j’y crois fermement parce que je suis une optimiste dans l’âme. Mais pour que la femme puisse atteindre cette autonomisation il faut que nous nous levions, que nous allions arracher les choses, et surtout que nous soyons solidaires. On ne cessera jamais de parler de cela, pour que la femme soit épanouie il faut que nous soyons solidaires parce que nous menons chacune où nous sommes le même combat.
Quel le ‘’hic’’ qui pourrait activer cette solidarité féminine ?
Quoi de mieux que cette démarche du 16 mars dernier. C’est pourquoi Femin-in ambitionne faire du lobbying citoyen pour déjà montrer que les femmes peuvent et doivent être solidaires et aussi que lorsque nous nous mettons ensemble nous sommes des tsunamis.
La prochaine étape de Femin-in, c’est la quelle ?
La prochaine étape pour Femin-in c’est organiser une formation axée sur le développement personnel et la confiance en soi, parce que nous sommes convaincus que pour changer les choses il nous fait impérativement se changer.
Bassératou KINDO