Féminisme afro-américain : un modèle d’émancipation pour la femme burkinabè selon Dr Olivier Zemba
L’institut panafricain pour le développement, Afrique de l’Ouest et Sahel (IPD-AOS) a organisé un colloque de 72 heures ( du 25 au 27 août 2022) autour de la thématique – Genre et Développement. Les violences basées sur le genre ont nourri les débats. Le féminisme afro-américain est une opportunité selon Dr Olivier Zemba pour les femmes burkinabè pour leur émancipation.
Le perpétuel changement mondial impact sur les droits humains. Les violences basées sur le genre se perpétue au quotidien. Soucieux du plein épanouissement des populations notamment la franche féminine, IPD OAS et ses partenaires se réunissent chaque année pour réfléchir sur les perspectives de mieux-être.
« Comment trouver des solutions durables aux VBG ? »
« Comment trouver des solutions durables aux violences basées », thème d’ouverture du colloque a été présenté par Dr Sylvestre. L’éducation à la base, le maintien des sensibilisations, le renforcement des lois, et le plaidoyer auprès des pouvoirs publics sont entre autres propositions faites par le conférencier. L’empathie comme solution à la résolution des conflits inter-couple est une proposition de Boama Brigitte Thombiano sur sa thématique de : « analyse des méthodes de communication inter-couple dans les sociétés modernes et traditionnelles ».
Féminisme afro-américain, un modèle d’émancipation pour la femme burkinabè selon Dr Olivier Zemba
Qu’est-ce que la femme burkinabè peut-elle tirer du féminisme afro-américain pour s’émanciper ? Selon Dr Olivier, l’émancipation de la femme noire au 18e siècle lui a permis de se libérer du racisme, de la ségrégation et de l’oppression. Le Womanisme en 1977 où les femmes noires d’Afrique se sont émancipées en constituant une entité, qui revendique l’égalité et l’équité. Dans une synergie d’action, les blacks feminists ont eu gain de cause de se libérer de toutes les formes d’oppressions. Pour lui, les femmes burkinabè peuvent s’inspirer de ce modèle de lutte pour se libérer de l’oppression sexuelle, sociale, culturelle, économique, etc.
Djeneba Naon/ Stagiaire