Ces femmes qui ne savent pas cuisiner
Ces femmes qui ne savent rien en termes de cuisine deviennent de plus en plus nombreuses. Et pourquoi? Une question à multiples équations. Toutefois, l’on peut se demander s’il s’agit d’un cas de paresse ou que véritablement elles ne soient pas du tout à la hauteur. En tous cas, ces femmes ont leur raison à ne pas vouloir, aimer, ou savoir être maîtresse en art culinaire. Un art, pourtant très important et utile voire obligatoire pour une femme. Comme dirait d’ailleurs l’autre: «C’est la cuisine qui fait la femme».
Qu’elles soient donc belles, élégantes, serviables, intelligentes, financièrement stables (…), les femmes doivent savoir faire la cuisine. C’est cela leur rôle fondamental mais aussi ce sont les valeurs intrinsèques qui font d’elle des femmes. Pourtant, les mutations de la société ont, pourra-t-on dire, contribué à les détourner de cet apprentissage. En effet, si autrefois, les jeunes filles apprenaient dès le bas âge la cuisine, et généralement les travaux domestiques, ce n’est plus le cas avec l’avènement des questions relatives à l’égalité des sexes, l’égalité des chances…
Si fait qu’une jeune fille peut grandir sans savoir manier une spatule à façonner le tô. Elle peut même grandir sans savoir comment cuire le riz, comment préparer une sauce-arachides, ou frire un poulet, ou faire un gâteau (…).
Une situation qui choque plus souvent les hommes, les féodaux surtout, qui n’admettent pas que l’autre «moitié du ciel» ne puisse pas se «battre avec les casseroles» pour faire plaisir à son homme.
La question qui se pose reste à savoir si les études peuvent empêcher une femme d’apprendre à faire de la bonne cuisine, quand on sait, soutient un homme, que la cuisine demeure l’un des éléments de fidélité et de séduction.
«Il ne faudra pas tout laisser dans les mains de la bonne», lance un homme qui conseille celles qui ne savent pas cuisiner à se mettre à l’œuvre. «Je travaille, je n’ai pas le temps de finir tels ou tels dossiers», doivent venir en second au foyer.
La société africaine semble très regardante sur ces aspects. On pourrait aussi dire avec reconnaissance que la révolution des réseaux sociaux dont Facebook, bénéficie beaucoup aux femmes qui, à travers plusieurs pages de cuisine, apprennent bon nombre de mets.
Bassératou KINDO