Fespaco 2025 : 20 femmes dans les jurys du cinéma africain

20 femmes figurent parmi les 50 membres  du jury à cette 29e édition du Fespaco. Ces professionnelles du cinéma sont issues de divers horizons. De la catégorie des longs-métrages au prix Thomas Sankara, elles ont la responsabilité de juger et de critiquer les productions cinématographiques africaines et de la diaspora de cette édition. 

Le Fespaco 2025 réunit plus de 50 membres dans des différents jurys, dont 20 femmes, illustrant la diversité et la richesse des voix féminines dans le cinéma africain. Parmi ces jurées, deux sont du Burkina. Il s’agit de Roukietou Ouedraogo, actrice, qui fait partie du jury dans la catégorie « Jury Perspective », et Annick Rachel Kandolo membre du jury de la semaine de la critique.

Aux côtés de Roukietou, il y’a la sénégalaise Fatou Kiné Sène. Cette collaboration entre deux grandes figures du cinéma africain promet d’enrichir la sélection des films dans cette catégorie. 

Dans la catégorie des longs-métrages, trois femmes se distinguent par leur expertise. L’éthiopienne Mariam Dawit, la scénariste et productrice mauritanienne Kessen Tall, et la productrice marocaine Lamia Chraibi font partie du jury chargé de l’évaluation des films longs-métrages. 

Leur présence souligne l’importance du rôle des femmes dans l’appréciation des œuvres majeures du cinéma africain et leur capacité à apporter des regards variés et nuancés.

Le jury de la catégorie documentaire long-métrage est également composé de figures féminines influentes, telles que la curatrice ivoirienne Illa Ginette Donwahi, la réalisatrice-productrice tunisienne Hinde Boujemaa, la productrice kenyane Judy Kibingue et la programmatrice brésilienne Tatiana Costa. Ces professionnelles venant de différents continents sont cruciales dans l’analyse des documentaires, un genre qui reflète souvent des préoccupations sociales, politiques et culturelles.

Dans la section du FESPACO Shorts, les jurées Juliet Asanté, réalisatrice ghanéenne, et Kamtarama Gahigiri, réalisatrice rwandaise ont pour tâche de sélectionner les films courts les plus marquants. Leur expertise sera essentielle pour repérer les nouvelles voix du cinéma africain et pour soutenir les réalisations les plus créatives et audacieuses.

Trois autres femmes siégent également dans le jury des films d’écoles, dont Domoina Ratsara de Madagascar, la critique Sylviane Gboulou de Centrafrique, et la réalisatrice nigérienne Amina Abdoulaye Mamani. Leur présence est un gage de diversité et de qualité dans l’évaluation des films réalisés par les jeunes cinéastes, souvent porteurs de nouvelles idées et de perspectives novatrices.

Le jury du prix Thomas Sankara comprend, quant à lui, la réalisatrice tchadienne Zara Mahamat Yacüüb qui représente l’une des trois membre du jury. Ce prix symbolisant l’engagement social et politique, bénéficie de son regard aiguisé et de son expérience en tant que cinéaste et militante. 

Dans les catégories séries et animation, deux femmes se distinguent : l’actrice ivoirienne Eve Sandrine Guehi et la productrice togolaise Ingrid Agbo. Elles contribuent à l’évaluation des productions qui mélangent les genres et redéfinissent les codes du cinéma africain.

La catégorie des films burkinabè compte également une seule femme dans le jury, à savoir l’artiste et réalisatrice Yara Costa, originaire du Mozambique.

Enfin, Jacqueline Nsiah, programmatrice ghanéenne, est la seule femme à faire partie du jury Yennenga Post-production. Un prix qui récompense les films en post-production.

De même, la canadienne Nataleah Hunter-Young, programmatrice, préside le jury du Prix Paul Robeson, une distinction dédiée aux œuvres marquantes de la diaspora africaine.

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Les jurées, par leurs compétences et leur expertise, jouent un rôle déterminant dans la mise en lumière des œuvres les plus remarquables, contribuant ainsi à la renommée du cinéma africain sur la scène internationale.

Pour cette 29e édition du FESPACO, ce sont au total 235 films en compétition provenant de 48 pays.

Oceanne DABONE (Stagiaire)/ MoussoNews