
FESPACO 2025 : L’art s’invite aussi avec le maquillage facial

Au FESPACO 2025, l’art ne se limite pas aux écrans. Les festivaliers se laissent séduire par le maquillage facial, une tendance qui transforme les visages en œuvres d’art éphémères. Fleurs, étoiles, drapeaux… Chaque dessin raconte une histoire et célèbre la culture africaine.
Le FESPACO 2025 ne se contente pas de célébrer le cinéma africain : il met aussi en lumière l’art sous toutes ses formes. Parmi les tendances qui séduisent les festivaliers, le maquillage facial occupe une place de choix. Fleurs, étoiles, drapeaux et motifs traditionnels ornent les visages, ajoutant une touche de magie à l’ambiance déjà féerique du festival.
Assita Diarra, à peine arrivée, s’est fait peindre un motif sur la joue. Pour elle, ce geste est bien plus qu’une simple décoration. « Ce dessin représente l’art pour moi. C’est la culture, c’est l’Afrique », a-t-elle déclaré, le sourire aux lèvres.

Denise Zongo, quant à elle, a opté pour des points multicolores. « J’ai choisi ce maquillage parce qu’il me rappelle la fête et la joie. Le FESPACO 2025, c’est de la magie et ces dessins en sont le reflet. Ils resteront un souvenir fort pour moi », a-t-elle souligné.

Octavia Tossavi, une festivalière d’origine béninoise, a choisi une fleur bleue pour exprimer son amour des fleurs et de cette couleur. « Le dessin sur mon visage, c’est de l’art, c’est une fleur, et j’adore les fleurs. Le bleu aussi, je l’adore. C’est pour cela que j’ai demandé une fleur bleue », a-t-elle expliqué. « Avec ce dessin, je me sens africaine, en phase avec mes traditions, mes racines », ajoute-t-elle.

Derrière ces œuvres éphémères se trouvent des artistes talentueux, majoritairement des femmes, qui parcourent le festival à la recherche de festivaliers désireux de se faire maquiller. Judith Nikiema est l’une d’entre elles. Artiste maquilleuse, elle propose ses services à un tarif de 300 F CFA et plus par dessin. « Je propose des fleurs, des drapeaux, des étoiles… Les fleurs sont les plus demandées », explique-t-elle.

Pour Judith, ces dessins sont bien plus qu’une simple décoration : « Ils rappellent à chaque festivalier africain la tradition, la culture. Chacun devrait se faire maquiller pendant le FESPACO. C’est un retour aux sources, une célébration de notre identité ».
Diane SAWADOGO/ MoussoNews