Festival national du livre : La promotrice tire les leçons de la 2ᵉ édition entre défis et espoirs

La 2ᵉ édition du festival national du livre a pris fin le samedi 26 avril 2025 à Ouagadougou sur une note de satisfaction marquée toutefois par plusieurs défis, comme le souligné la promotrice Wendnguété Raïcha Ouédraogo. Revenant sur les acquis et les leçons tirées de cette édition, elle a lancé un cri du cœur aux différents acteurs économiques, partenaires qui soutiennent les évènements, afin qu’ils se penchent aussi sur le secteur des livres.

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Des jeunes à la clôture de festival national du livre.

La 2ᵉ édition du Festival du livre a été d’une grande réussite. Selon la promotrice Wendnguété Raïcha Ouédraogo, toutes les activités initiales ont été tenues : Conférences, dédicaces, cafés littéraires, activités ludiques, contes et légendes burkinabè, exposition-vente de livres avec une douzaine d’exposés des libraires, maisons d’éditions…

Les défis majeurs, a-t-elle expliqué, ont été d’ordre financier et de mobilisation. « Nous pourrions améliorer la mobilisation et la communication autour du festival », s’est-elle promise.

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Aminata Sawadogo, une exposante.

Aminata Sawadogo, une des exposantes, confirme les propos de la promotrice. Selon elle, le comité d’organisation n’a pas su maximiser la communication et la mobilisation.  »La foire du livre a été enrichissante avec les éditeurs, auteurs… Comme la présidente l’a souligné, ce n’était pas évident pour un festival du livre d’être ambiancé comme un festival de grillade », commente-t-elle. Aminata de suggérer pour les prochaines éditions de maximiser sur la publicité à la radio, télévision et dans les écoles et universités. L’instauration du volet restauration pourrait être aussi impactant à son avis. « Il faut qu’il ait une variété de tenancières de repas et un peu de musique pour attirer et susciter la curiosité des usagers » propose Aminata Sawadogo.

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Adama Karambiri, manager de la librairie OFIO.

Adama Karambiri, manager de la librairie OFIO fait le même constat sur la communication. Il suggère qu’à la prochaine édition, des bandes publicitaires soient affichées dans certaines artères de la ville afin d’attirer plus de visiteurs et exposants.

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gestionnaire en ressources humaines, écrivaine et présidente fondatrice de l’association Lire et Agir, la promotrice du Festival national du livre

Consciente de l’importance du livre dans l’édification des sociétés, la promotrice Wendnguété Raïcha Ouédraogo a lancé un cri de cœur aux acteurs économiques et aux partenaires financiers pour qu’ils s’engagent dans le soutien aux initiatives littéraires. Elle a également lancé un cri de cœur au ministère en charge de l’Éducation l’invitant à porter un regard sur les évènements liés aux livres, essentiels pour promouvoir la lecture au sein de la jeunesse.

Annick HIEN/MoussoNews

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