Hygiène mentale : 150 femmes et enfants détenus sensibilisés sur la gestion de stress

Près de 150 personnes détenues à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou ont été sensibilisés sur la gestion du stress, de la santé mentale et des émotions ce samedi 19 octobre 2024. Sous l’impulsion de l’association SOS Femmes et mineurs détenus du Burkina, cette séance de conscientisation a été également marquée par des consultations psychologiques indispensables et remise de divers dons matériels.

Hygiène mentale : 150 femmes et enfants détenus sensibilisés sur la gestion de stress 2
Aminata Bado/Tera, présidente de l’association SOS Femmes et mineurs détenus du Burkina.

« La vie en milieu carcéral est complexe et cela nécessitait qu’on vienne soutenir les femmes et mineurs. Etant enfermé, la dépression, l’isolement ce n’est pas facile. Nous même qui sommes à l’extérieur ce n’est facile n’en parlons pas de ceux qui sont privés de leur liberté. Nous voulons les faire comprendre qu’il y’a des gens qui pensent à eux… », s’est justifiée Aminata Bado/Tera, présidente de l’association SOS Femmes et mineurs détenus du Burkina.

Hygiène mentale : 150 femmes et enfants détenus sensibilisés sur la gestion de stress 3
Des femmes incarcérées à la MACO.

 Approximativement 150 personnes incarcérées ont été sensibilisées sur l’importance de l’hygiène de la santé mentale, la gestion de stress et des émotions au cours de la journée caritative de SOS Femmes et mineurs détenus. Des techniques précieuses leur ont été offertes pour mieux gérer leur quotidien en prison.

Hygiène mentale : 150 femmes et enfants détenus sensibilisés sur la gestion de stress 4
Zangré Ablassé a représenté le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.

Zangré Ablassé, directeur de la jeunesse, des associations et des initiatives citoyennes de la commune de Ouagadougou a représenté le président de la délégation spéciale. « Ma présence témoigne en même temps de l’intérêt que la commune porte sur ces initiatives épousées par des associations. Ce sont de telles actions que nous demandons à d’autres associations sœurs de porter à l’endroit des incarcérés et de toute la population. Ces initiatives permettent de faire la promotion des droits humains. L’exploit de SOS Femmes et mineurs détenus est à saluer. Nous soutenons ces genres d’entreprises via notre appuis financier, institutionnel, technique » a-t-il laissé entendre.

Lire aussi: Aminata Bado/Tera : Elle redonne espoir aux femmes et mineures détenus – Mousso News

Hygiène mentale : 150 femmes et enfants détenus sensibilisés sur la gestion de stress 5
Les détenus ont reçu de vivres alimentaires, des articles vestimentaires et hygiéniques.

Outre les séances de sensibilisations, les incarcérées ont également bénéficié de dons de vivres alimentaires, des articles vestimentaires et hygiéniques visant ainsi à améliorer leur qualité de vie.

De plus, des séances de consultations psychologiques ont été mises en place pour permettre à environ 50 détenus d’exprimer leurs préoccupations et de recevoir un accompagnement adapté.

Hygiène mentale : 150 femmes et enfants détenus sensibilisés sur la gestion de stress 6
Des consultation psychologiques avec des incarcérés.

Pour David Gouba psychologiques l’hygiène en santé mentale est l’ensemble des pratiques qu’une personne peut mener afin d’assurer ou de préserver sa santé mentale. « Une personne qui est enfermée fait face à beaucoup de défis dont le stress de ne pas être libre. Ma communication sur le stress va leur permettre d’avoir les outils nécessaires pour surmonter les différents défis en milieu carcéral », a-t-il argumenté.

Hygiène mentale : 150 femmes et enfants détenus sensibilisés sur la gestion de stress 7
David Gouba a été l’un des psychologiques au cours de cette journée caritative.

Cette séance de sensibilisations et de remise de dons a été la première édition de la journée caritative de l’association SOS Femmes et mineurs détenus du Burkina. Elle espère contribuer à une réinsertion plus réussie et à une réduction des comportements violents au sein des établissements pénitentiaires.

Annick HIEN/MoussoNews

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *