Ouagadougou : Des femmes solidaires dans la vente d’arachides

Assises au bord de la route, des femmes s’adonnent à de petits commerces qui sont leur principale source de revenus. Selon les saisons, elles vendent de la banane plantain, du maïs grillé et de l’arachide. Ces produits sont vendus en fonction de leur période d’abondance.

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Une cliente venue pour payer de l’arachide

Alignées côte à côte, Faouzia Degtoumda et ses collègues vendent toutes le même produit : « l’arachide ». Un commerce commun qui pourrait entraîner des mésententes dans certaines circonstances, mais dans leur cas, la complicité et la solidarité règnent. « Ici, nous sommes devenues comme une famille, donc pas de jalousie entre nous à cause de la clientèle », rassure-t-elle. Pour éviter les tensions, elles ont mis en place un système bien pensé : « Quand un véhicule s’arrête pour acheter, nous vendons à tour de rôle, mais quand il s’agit d’une moto, c’est le client qui choisit chez qui il veut acheter», a-t-elle expliqué. Cette règle est donc respectée par toutes et permet d’instaurer un climat paisible et d’éviter les différends entre elles.

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Faouzia Degtoumda, devant son tas d’arachide

Cette fraternité féminine dépasse le cadre du commerce et renforce leurs liens au quotidien. Rakieta Bonkoungou, une autre vendeuse, confie: « J’ai l’impression que quand mes voisines ne sont pas là, j’ai moins de clients. C’est quand nous sommes ensemble que les clients viennent nombreux et qu’il y a de l’ambiance ».  Pour elle, la présence de ses voisines et l’ambiance qu’elles dégagent ensemble permettent d’attirer la clientèle.

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Rakièta Bonkoungou, vendeuse d’arachide

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Un peu plus loin, Zenabo Degtoumda, contrairement aux autres, est assise seule devant son tas d’arachides. « Je suis seule ici, mais quand un client demande par exemple des arachides grillées et que je n’en ai pas, je l’envoie chez les autres. C’est vraiment la fraternité ici, on n’a pas à se jalouser pour des futilités », déclare- t-elle.

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Zenabo Degtoumda, avec un client

Cette solidarité, profondément ancrée entre elles, leur permettent d’éviter les rivalités commerciales. Ces braves montrent l’exemple que des femmes peuvent renforcer la fraternité et l’entraide entre elles.

Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews

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