Igname : Ce légume se vend cher qu’en saison sèche

Le commerce d’ignames connait des variations de prix selon les périodes. Actuellement les commerçants rapportent que les tarifs de ce légume sont naturellement supérieurs à ceux observés durant la saison pluvieuse.

L’igname est l’un des aliments les plus consommés par certains ménages au Burkina Faso. Il peut être cuisiné sous divers menus en ragoût, en purée et bien d’autres….

Dans les marchés et aux abord des voix, de nombreuse commerçants (e) s’adonnent de plus en plus à la vente d’ignames.

Sare bibata, commerçante d’occasion au marché ‘’Balambatin’’, s’occupe de la vente en l’absence de sa grande sœur. Elle affirme qu’il y’a des jours où dont elle fait de grandes recettes dont une vente d’une trentaine à une quarantaine d’igname.  »Regardez vous même, nos magasins sont quasiment vides. D’ici la semaine prochaine, nous allons nous approvisionner », indique t-elle en indexant leurs magasins de stocks.

Souleymane Ouédraogo, commerçant au marché de ‘’Quatorze Yaar’’ affirme qu’il se fait beaucoup de bénéfices dans la vente d’ignames depuis 4 ans. Également fournisseur auprès d’autres revendeurs, le jeune vendeur informe que le mois d’août est la période des ignames. « Il y’a beaucoup d’igname en saison pluvieuse », indique-t-il.  

Tout comme Bibata, Souleymane s’approvisionne en igname à Léo. Les prix de ces légumes grimpent pendant la saison sèche et varient de 1000 FCFA à 2000 FCFA l’unité.

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Dans des marchés ou aux abords des voix, la vente d’igname n’est pas aussi bénéfique pour certains commerçants (e).

Salimata Zoungrana déplore ses recettes. Vendeuse d’’ignames au quartier de kalgondin, la jeune femme se plaint souvent de ses revenues. « J’achète mes ignames au marché de ‘’Sankar Yaar’’ avec un fournisseur pour ensuite revendre. J’avoue que mes bénéfices sont modestes », se lamente-elle.

D’un ton désolant, Salimata ajoute que certain(e) s client(e)s veulent parfois acheter à des prix trop bas ; pourtant elle peine elle-même à avoir de bénéfice.

Elle rappelle que les coûts de transports des ignames et leur conservation continuent d’augmenter, ce qui empêchent les commerçant (e) de réduire davantage leurs prix.

Emeline DRABO (Stagiaire) / MoussoNews