« Il faut encourager les femmes à exiger la parité », Balguissa Sawadogo, communicatrice

Dans une tribune sur son profil Facebook, Balguissa Sawadogo s’est exprimée sur la parité que réclame des femmes dans la formation du futur gouvernement de la Transition et de façon globale. Pour elle, le quota genre n’est pas du favoritisme pour une personne pour la promotion par complaisance.

Sa tribune

Pourquoi nous devons encourager la parité au sein des organes de gouvernance ?

Le quota genre n’est pas du favoritisme pour une personne ou la promotion par complaisance. Il s’agit d’une approche qui recommande lors des nominations, l’écriture de nos textes de gouvernance que l’on ( législateur , entreprise , organisation) puisse prendre en compte tout le monde. Jeunes, femmes, hommes, personnes à motricité réduite , etc.

La pire cause des grandes crises dans ce monde c’est l’enfoncement des inégalités. Nous construisons des infrastructures administratives sans prendre en compte les personnes à motricité réduite par ce qu’elles ne sont pas impliquées. Nous ne pouvons réfléchir à leur place.

Cette question ne devait même pas se poser. Elle devait être systématique. Mais si elle n’est pas soulevée dans les médias c’est sûre qu’ils ne penseront même pas ça. Jusque-là ceux qui nous ont ouvert les yeux sur ce concept et je prends pour exemple le Capitaine Thomas SANKARA ne se sont pas trompés. Il y a des exemples mais je me réserve de citer.

Dépassionnons les débats. Encourageons les femmes par exemple à exiger la parité. Ce n’est que rendre justice.