#InstantDiasporaBurkinabè : Brunhilda Simonette Tapsoba, l’étudiante qui parvient à concilier études, vie associative et entrepreneuriat
Brunhilda Simonette Tapsoba est une étudiante burkinabè titulaire d’une Licence en Lettres Modernes. Résidente à Kumasi au Ghana, elle poursuit une formation en International Diploma à la Kumasi Technical University. La jeune fille est également l’initiatrice de Tani Cauris Mode et Iel mode des initiatives visant à promouvoir la culture et l’artisanat burkinabé.
- Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je suis Brunhilda Simonette TAPSOBA, mais certains me connaissent sous le nom de “La Petite Burkinabé”. Mon parcours, marqué par une passion pour l’intellectuel et l’engagement communautaire a débuté de manière assez normale.
- Brunhilda, un prénom rare, que signifie-t-il ?
Brunhilda est un prénom d’origine germanique qui signifie “combattante de l’armure”.
- Quel est votre parcours scolaire et professionnel ?
Mon parcours scolaire a débuté à l’école primaire Privé KINDE Omar, puis j’ai obtenu mon certificat à l’école Primaire Sambin Protestant. J’ai ensuite fréquenté le Collège Protestant de Ouagadougou et le Cours Privé Marié Curie, pour finalement terminer mon cursus à l’internat du Collège Privé Pierre Dupret à Gampela, où j’ai obtenu mon BEPC. J’ai ensuite suivi une série littéraire au Collège des Jeunes filles de Loumbila et au Collège Privé Notre Dame Du Mont Carmel de Latoden, où j’ai obtenu mon baccalauréat série A4. Actuellement, je suis titulaire d’une licence en Lettres Modernes de l’Université Aube Nouvelle de Ouagadougou, et je poursuis une formation en International Diploma à la Kumasi Technical University au Ghana.
- Résidente à Accra, quelles sont les raisons qui vous ont conduit là-bas ?
Résidente à Kumasi, ma présence ici découle de diverses opportunités d’études notamment un bain linguistique une formation professionnelle et également apprendre à vivre dans un cadre autre qu’un pays francophone.
- Passionnée par le développement communautaire depuis des années, qu’est-ce que vous avez posées concrètement comme action dans ce milieu ?
Mon engagement dans le développement communautaire s’illustre à travers mon travail avec SOS-Jeunesse et Défis, ainsi que ma participation active à des initiatives telles que la Communauté LinkedIn Tour/BF et la Fondation Tegawende, où je suis assistante Program Officer volontaire.
- Dans combien d’associations militez-vous ?
Je suis actuellement membre actif de plusieurs associations, dont l’AJPD-BF et la Fondation Tegawende. Mais j’ai milité au Club des Jeunes Citoyens Leaders Burkinabè où j’ai été Secrétaire Générale en 2020. Puis Chargée des activités sociales de l’Association des Étudiants et Stagiaires Burkinabé au Ghana (BFSTAG) section Kumasi de 2023 à 2024
- Engagée dans plusieurs initiatives communautaires comment arrivez-vous à concilier études, vie associative et entrepreneuriat ?
Concilier études, vie associative et entrepreneuriat est un défi quotidien qui demande une organisation, une détermination et une passion. J’attribue une grande importance à chacune de ces sphères de ma vie et je m’efforce de leur accorder l’attention nécessaire.
- Quels sont vos défis au quotidien ?
Mes défis au quotidien incluent la gestion du temps, la recherche d’équilibre entre mes différentes responsabilités et la poursuite de mes objectifs personnels et professionnels.
- Très active au sein de la communauté LinkedIn Tour et la fondation Tegawendé, quelle est votre plus belle expérience dans le milieu communautaire ?
Ma plus belle expérience dans le milieu communautaire a été de voir l’impact concret de nos actions sur les populations bénéficiaires, ainsi que le sentiment de solidarité et d’accomplissement qui en découle.
- Au-delà de votre engagement communautaire, dans quel secteur d’activité évaluez-vous et pourquoi ?
Au-delà de mon engagement communautaire, je m’intéresse au secteur de la logistique humanitaire, de la communication, de la rédaction professionnelle et de la gestion des ressources humaines en raison de leur importance cruciale dans le développement économique et social.
- Parlez-nous de Tania Cauris Model et le mode ?
Tani Cauris Model et Iel mode sont des initiatives visant à promouvoir la culture et l’artisanat burkinabé à travers des produits de mode et de décoration.
- Comment l’idée d’entreprendre dans ce domaine est née ?
L’idée d’entreprendre dans ce domaine est née de mon amour pour la culture burkinabé et de mon désir de contribuer à sa promotion à l’échelle nationale et internationale.
- Quels sont les services ou articles que vous proposez ? et quel est la cible ?
Nous proposons une gamme variée de produits de mode et de décoration, principalement destinés à un public soucieux de valoriser l’artisanat et la culture burkinabé.
- Pourquoi avoir choisi de faire la promotion de la littérature ? Et quelle est la touche d’innovation que vous y avez apporté ?
J’ai choisi de faire la promotion de la littérature pour sensibiliser à l’importance de la lecture et de la culture, en apportant une touche d’innovation à travers des initiatives telles que le Club de lecture que j’ai récemment lancé.
- Comptez-vous revenir au pays ?
Oui, je compte revenir au pays pour contribuer au développement de mon pays d’origine.
- Quels projets nourrissez-vous pour le Burkina Faso ?
Mes projets pour le Burkina Faso incluent notamment des initiatives visant à renforcer l’éducation, l’accès aux soins de santé et le développement économique des communautés locales.
- Votre mot à l’endroit de la jeunesse burkinabè en général et aux filles en particulier ?
À la jeunesse burkinabè en général et aux filles en particulier, je souhaite dire : « Soyez fiers de qui vous êtes, poursuivez vos rêves avec passion et détermination, et n’ayez jamais peur d’oser. Vous avez le pouvoir de changer le monde ».
Interview réalisée par Mireille Sandrine Bado/MoussoNews
Bravos 👏 à MoussoNews pour la promotion et la valorisation des jeunes innovateurs et leader du Burkina Faso.
Félicitations à mes confrères pour les brillants parcours.