#InstantDiasporaBurkinabè : Soul le Sultan, l’homme qui promeut le show-biz burkinabè en France

Souleymane Diallo dit Soul le sultan est arrivé en France pour des raisons professionnelles. Aujourd’hui homme de média, il allie le travail, la vie entrepreneuriale et sa passion pour le show-biz. Engagé, il fait de la promotion de la culture burkinabè son cheval de bataille.

#InstantDiasporaBurkinabè : Soul le Sultan, l’homme qui promeut le show-biz burkinabè en France 2
  • Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je suis Souleymane Diallo alias Soul le Sultan. Je suis dans le show biz depuis 2011.

  • Qu’est-ce qui vous a conduit en France ?

Après le Burkina, J’ai travaillé pendant 15 ans en Italie avant d’immigrer vers la France pour des raisons professionnelles. J’y ai été muté pour travailler dans le social.

  • Dans quelle ville êtes-vous ? Et pourquoi le choix de cette ville ?

Je réside à Paris. Le choix de cette ville a été d’abord pour des raisons professionnelles et aussi parce qu’il y a une forte communauté burkinabè qui est très bien organisée.

  • Dans quel secteur d’activité exercez-vous ?

Je dirai que je fais un peu du tout. Je travaille avec la mairie du 18ème arrondissement de la ville à travers une association ou je m’occupe de la psychologie scolaire des enfants et des familles en difficultés. J’ai une société nommée CRVA au Burkina qui s’occupe de la révision totale des véhicules car j’ai fait l’ingénierie mécanique en Italie. Ici en France, j’ai global business control, une entreprise dans laquelle je travaille avec des agences et des privés afin de permettre l’intégration et d’aider les ressortissants burkinabè qui vivent à l’extérieur de pouvoir investir au pays.

J’exerce également dans le milieu du show biz. J’aide les artistes à promouvoir notre culture en faisant la communication et en travaillant avec des groupes pour mener à bien les activités socio-culturelles.

  • Homme de média en France, comment cela se passe ?

Il y a plusieurs burkinabè qui sont dans le domaine des médias ici. J’avoue que les débuts n’ont pas été faciles. Pour me faire une place dans ce domaine, j’ai dû rencontrer mes compatriotes qui y sont et j’ai travaillé à promouvoir la culture burkinabè et développer d’autres activités pour aider nos artistes à mieux faire des tournées en Europe.

  • Comment s’est faite votre intégration dans ce pays ?

L’intégration s’est très bien passée. La communauté burkinabè est très bien organisée, ce qui a été d’une grande aide. Très accueillante, elle met tout à disposition pour qu’on se sente bien.

  • Promoteur de la culture burkinabè en France, quelles sont les activités que vous menez ?

Je mène beaucoup d’activités avec les compatriotes pour la promotion de notre culture. Je réalise des courts métrages, des films, des reportages. J’ai eu à faire la couverture médiatique des concerts de Amzy, Smarty et Pamika. j’ai aussi organisé la tournée de grands artistes burkinabè comme Martin N’Terry en Europe et Bérenger Ouédraogo. J’ai fait venir Dicko fils à Brescia pour un concert. J’ai également collaboré avec Arda Diallo pour des tournées musicales au Canada. Elles se sont déroulées dans le cadre de la promotion artistique de la communauté burkinabè de Montréal.

  • Quelles sont vos challenges au quotidien ?

Rien n’est facile dans le monde du show-biz. Il faut persévérer et ne pas écouter les avis négatifs de l’entourage. On se bat difficilement mais on parvient à de bons résultats. Mes challenges au quotidien est d’arriver à donner une place de choix à la culture burkinabè.

  • Comptez-vous revenir un jour au Pays ?

Je compte bien revenir au Burkina. Je pense que tout immigré ambitionne retourner chez lui. Nous sommes là pour un moment et notre rêve c’est de pouvoir établir des bases dans nos contrées pour le retour. Je fais des allers-retours dans le cadre de mes activités, le retour est déjà prévu.

  • Quels sont vos projets pour le Burkina Faso ?

Pour le Burkina Faso, j’ai beaucoup de projets en cours et je croise les doigts pour qu’ils arrivent à bon fin.

  • Votre mot à l’endroit de la jeunesse burkinabè ?

J’encourage la jeunesse burkinabè à se départir de tout ce qui peut la nuire. Elle a la chance d’avoir pleine d’opportunités qu’elle peut saisir pour réussir. Il faut qu’elle se batte, se forme, qu’elle soit ambitieuse, ait des projets de vie et surtout préserve sa santé.

Interview réalisée par Mireille Sandrine Bado/MoussoNews

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