Iran : Le règne de Ebrahim Raïssi, une tragédie pour les femmes

Le rapport mensuel de mai 2024 de la commission des femmes du CNRI souligne les conséquences dévastatrices du règne d’Ebrahim Raïssi, président de l’Iran. Cette gouvernance a été marquée par une répression brutale et des exécutions croissantes de femmes.

Sous le mandat de Raïssi, le régime a intensifié sa répression contre les manifestations et les mouvements de dissidence. Les femmes ont été particulièrement ciblées, subissant une grande sévérité dans l’application des lois sur le hijab obligatoire.

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Raïssi a intensifié la répression contre les femmes défiant le hijab obligatoire, lançant des patrouilles pour surveiller et punir celles ne respectant pas pleinement le code vestimentaire imposé. Des cas de brutalité, comme celui de Zhina Mahsa Amini, décédée des suites de violences infligées par les forces de sécurité.

Au cours du mois de mai, le régime a exécuté quatre femmes, portant à six le nombre d’iraniennes exécutées en moins d’un mois et à 239 depuis mai 2007. Parmi les victimes se trouvait Parvin Moussavi, une mère de deux enfants condamnée à mort pour possession présumée de drogues, malgré sa lutte contre le cancer. En effet elle a été condamnée, alors qu’on lui avait dit qu’il s’agissait de médicaments, et elle n’a reçu que 9 dollars pour les avoir transportées.

Les manifestations contre le régime ont été violemment réprimées, avec des enlèvements, des tortures et même des attaques chimiques contre des écolières.

 Les forces de sécurité ont fait appels à des stratégies meurtrières, telles que des tirs à bout portant et des tirs visant à aveugler les manifestants, causant ainsi des blessures graves et la mort.

La mort d’Ebrahim Raïssi survenue le 19 mai 2024 ne doit pas empêcher la quête de la justice des droits humain en Iran. La communauté internationale doit poser des actes en toute urgence pour demander des comptes au régime en place et traduire les responsables de ces actes en justice.

La lutte pour les droits des femmes en Iran est une urgence qui nécessite une action internationale.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews