ISAHIT : des micros-tâches profitables aux femmes
La plateforme digitale « ISAHIT » a été présentée à des étudiantes et entrepreneures à Bobo-Dioulasso par le promoteur WAKATLAB, Gildas Guiella, ce vendredi 13 mars 2020. ISAHIT propose des micros-tâches uniquement qu’aux femmes moyennant un revenu leur permettant de réaliser un projet individuel.
284 euros par mois pour 100 heures de travail. C’est un montant possible lorsqu’on travaille sur la plateforme ISAHIT avec ardeur. Une plateforme digitale mise en place uniquement pour les femmes. Elle a été créée en 2016 par un couple, Isabelle Mashola et Phillipe Coup-Jambet, exerçant dans le domaine de la communication digitale. Ils sont propriétaires de ladite société basée à Paris (France). « Ils ont mis en place cette plateforme pour venir en aide aux femmes, qui sont considérées comme une couche défavorable. Elles pourront obtenir un revenu qui servira à la réalisation d’un projet » a souligné le promoteur de WAKATLAB. La plateforme propose des micros-tâches aux femmes moyennant un revenu. Elles peuvent être une rédaction de fiches produits pour un site de E-commerce, une retranscription d’audio, la modération de contenu etc…
Les projets peuvent entre autres : poursuivre des études, lancer une activité, financer une formation etc… Les utilisatrices de la plateforme sont appelées des « hiteuses ». Elles sont accompagnées par des « hubers ». Le seul au Burkina Faso est Gildas Guiella. Il met à la disposition des « hiteuses » de l’espace avec une connexion internet. L’inscription sur la plateforme est soumise à des conditions. Ces conditions sont relatives avoir un projet, résider dans un des pays ou ISAHIT est présent, avoir un niveau BAC ou BT (Brevet de technicien, savoir parler ou écrire en français etc…
L’une des conditions la plus importante est d’avoir une entreprise créée juridiquement en tant que entrepreneur individuel. Au vue des conditions des jeunes, le huber du Burkina Faso a demandé à ISAHIT la suppression de cette condition pour un mois. Ainsi, les utilisatrices pourront avoir un revenu le premier mois, qui servira à la création leur entreprise.
Diro Benoit Wilfried TOE