Jobs de vacances : des élèves s’occupent utilement

Il est coutume de voir en ces périodes de vacances des enfants qui s’adonnent à de petites activités. Tandis que certains en profitent pour rester à la maison, se reposer et réviser les leçons, d’autres saisissent l’occasion pour se faire de l’argent à travers de multiples activités.

De la vente de datte, en passant par les arachides fraîches, le sésame, les cacahouètes, le citron, à la vente de mouchoirs, de plats et de produits cosmétiques, les enfants décident de faire de leurs vacances des opportunités de création de source de revenu.

Ces jeunes, élèves pour la plupart, se consacrent à ces activités pour pouvoir subvenir à leurs besoins, se faire des sous qui serviront à payer leur scolarité, leur fourniture et leur argent de poche. Travail par plaisir pour certains et par obligation pour d’autres. Yasmine Gouem, âgée de 15 ans et élève en classe de 5e, trois assiettes d’arachides superposées sur la tête affirme que : « mes parents n’ont pas assez d’argent pour tout faire, je suis donc obligée de me débrouiller. Cela fait trois ans aujourd’hui que je vends les arachides chaque vacance. Avec les économies mes parents n’ont plus à trouver beaucoup d’argent pour ma scolarité et mes fournitures ».

 

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Alizèta Ouédraogo, élève en classe de CM2 et âgée de 13 ans se consacre depuis deux à aider sa maman dans ses activités pendant les vacances. « J’aide avec plaisir ma maman à vendre des cacahouètes, du sésame. En fonction de ma recette journalière, elle me donne entre 500 et 1000f. J’économise cet argent pour que ma maman m’achète des habits, des chaussures et me coiffe pour la rentrée », dit-elle.

D’apprentis réparateur à un vendeur de citron

« J’aidais mon oncle dans la réparation des ventilateurs et des postes téléviseurs comme il ne me donnais pas grand-chose juste 200f pour la nourriture, j’ai donc décidé de faire quelque chose qui me rapporterai plus. C’est ainsi que par le biais d’un camarade, j’ai rejoint leur groupe dans la vente du citron. Je gagne au moins 500f par jour et je suis content. » confie Aziz Zoromé, élève dans un établissement d’enseignement technique à Ouagadougou.

Béatrice Koala/ Stagiaire

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