La Loi anti-corruption bientôt disponible en mooré, dioula, fulfuldé, gourmantché et bissa
La loi contre la corruption sera traduit en 5 langues nationales du Burkina Faso. Mooré, Dioula, Fulfuldé, Goumantchéma, et Bissa. L’annonce a été faite par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et lutte contre la corruption (ASCE-LC). L’initiative vise à améliorer l’accès à l’information juridique essentielle et le renforcement de la lutte contre la corruption.
Le projet de la traduction de la loi anticorruption est mené en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN). La première phase du travail consiste en la traduction et la rédaction des textes législatifs dans ces langues. Une fois la traduction terminée, l’accent sera mis sur la création d’un mécanisme de vulgarisation pour diffuser ces documents traduits dans les communautés locales.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la promotion de la transparence et la responsabilité publique en rendant les lois plus accessibles et compréhensibles pour tous les citoyens, indépendamment de leur langue maternelle.
L’ASCE-LC et le MENAPLN espèrent que ces mesures renforceront la sensibilisation et l’engagement du public dans la lutte contre la corruption.
Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews
Source : Agence d’information du Burkina (AIB)