« La SNC sera une opportunité pour Children Nation’s Voice », Esther Barro

’Children Nation’s Voice’’, une initiative du mouvement jeunesse et culture du Faso fondé par Esther Béréka Barro. C’est un évènement éducatif et formatrice destinée aux tout-petits. La 7e édition prévue pour le 1er mai coïncide avec la semaine nationale de la culture. Une belle opportunité selon la promotrice qui déplore toutefois un manque d’accompagnement des structures engagés pour la protection de l’enfance.

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  • Présentez-vous à nos lecteurs

Je suis Barro Béréka Esther, Présidente Fondatrice du Mouvement Jeunesse et Culture du Faso depuis 2015 et promotrice de l’évènement éducatif et culturel – Children Nation’s Voice.

  • Children Nation’s Voice, 7e édition, comment vont les préparatifs ?

Nation’s Children Voice est l’une des activités phares du Mouvements Jeunesse et Culture du Faso, nous sommes en plein préparation pour la 7ème édition. Ces préparatifs avancent tout doucement par la grâce de Dieu.

  • Combien de candidats se sont inscrits pour cette édition ?

Nous avons au total 11 candidats venues de différentes écoles primaires publiques et privée dont 6 filles et 5 garçons.

  • Y’a-t-il des innovations ?

L’innovation majeur cette année est au niveau de la cérémonie ou nous avons prévu un décor de haut niveau avec des matériels de qualités qui donneront une couleur à l’activité.

  • Quelles sont les défis de cette édition ?

Nous avons pu relever le grand défi de pouvoir lancé cette 7ème édition au regard de la situation nationale. Nous étions entre découragement et abandon mais nous nous sommes lancés ce défi de l’initier malgré tout.

  • Des difficultés dans l’organisation d’un tel évènement ne manquent pas. Ce sont lesquelles ?

Nous avons beaucoup de difficultés effectivement. Nous avons approché des structures qui accompagnent la cause de l’enfant mais malheureusement, nous n’avons pas eu gain de cause car notre dossier est tombé sur les mauvaises personnes et vu que nous n’avons pas de bras long ou une entré dans ces structures, nous n’avons pas d’accompagnement. C’est très lamentable de voir une telle activité, l’une des plus grandes qui concilie théorie et pratique dans la formation des enfants pendant 3 mois. Nous ne permettons pas aux enfants de se divertir tout simplement. Il y a des formations pratiques dans plusieurs domaines, et donc loin de se venter, tout le monde connaît la valeur ajoutée de notre événement depuis 7 ans. Il y’a des preuves sur la page Facebook “Nation’s Children Voice” pour s’en rendre compte.

  • L’édition de cette année se tient en même temps que la SNC, n’y a-t-il pas de crainte de confusion ou de mobilisation ?

Cela fait d’ailleurs partie de nos difficultés majeures. Nous étions désemparés avec la date de la semaine nationale de la culture qui est venue endommager la nôtre. Notre salle qu’on avait réservé depuis un an et il n’y a pas 3 mois que la date de la semaine nationale de la culture a été choisie.  Nous sommes obligés d’abandonner la maison de la culture. Nous serons du côté du théâtre de l’amitié de Bobo-Dioulasso. Nous ne craignons toutefois pas de confusion. Bien au contraire, cela sera à notre avantage d’avoir les festivaliers à notre activité. NATION’S CHILDREEN VOICE est un événement culturel et un événement culturel pendant la Semaine Nationale de la Culture est une grâce.

  • Quelle est la plus belle histoire ou l’anecdote de cet évènement qui vous motive à garder la dynamique ?

Le monde des enfants est un monde merveilleux et être toujours entouré par les enfants, c’est être toujours dans la joie. Même après l’événement je reste soudée comme une famille unie avec tous les enfants.

La plus histoire fut à la 5ème édition ou une semaine après l’activité, un parent m’appelle et me fait savoir que sa fille pleure tous les jours et qu’elle a même arrangé sa valise pour qu’on l’amène chez moi car elle veut vivre avec moi. Ils ont fait venir l’enfant chez moi et elle ne voulait plus repartir. Et comme je devais venir à Ouaga pour mes activités, on était obligé de se séparer pour se revoir les congés et vacances, mais toujours d’après sa maman quand elle regarde ma photo, elle pleure instantanément pour qu’on puisse l’amener chez moi.  Ils sont nombreux les enfants qui venaient faire les congés et vacances chez moi mais ce cas, elle est très attachée à moi.

Une autre histoire qui m’a beaucoup marquée était à l’anniversaire d’un des participants d’une édition. Il s’est retrouvé au Sénégal avec ses parents pour des vacances et ça coïncidé avec sa date d’anniversaire qu’ils ont voulu fêter et a quelques jours des préparatifs, l’enfant a souhaité que je sois là. Ces parents étaient obligés de me faire partir au Sénégal pour juste l’anniversaire de leur enfant.

  • Un message à l’endroit des enfants et leurs parents ?

Merci pour cette très belle question. C’est vraiment le lieu pour moi de remercier les parents qui se sacrifient pour l’épanouissement de leurs enfants. Nous fatiguons beaucoup les parents, entre venir déposer les enfants à la répétition et revenir les chercher, ce n’est pas facile, mais ils supportent vraiment.

À mes bébés comme j’aime les appeler, je peux que leur dire de grandir en sagesse, de toujours respecter les parents, les aînées et même leurs camarades et surtout qu’ils travaillent très bien à l’école. Je les aime beaucoup. Aux enseignants nous leur disons grand merci car ils abattent un travail considérable pour nous accompagner en termes de mobilisation et encadrement des enfants pour leurs différents discours qu’ils proposent à la finale.  Merci à Mousso News qui est toujours présente à nos côtés.

Interview réalisée en ligne par Bassératou KINDO

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