Le secret d’une relation qui dure ? Dormir nu et s’embrasser fréquemment

S’il est une question qui taraude tous les couples, sans exception, c’est bien celle de l’épanouissement affectif. A ce jeu-là, les comparaisons vont bon train, et tout ce qui diffère d’une prétendue norme est souvent prétexte à des discussions sans fin.

La fréquence de nos rapports est-elle normale ? Il/elle ne m’a pas appelé de la journée, c’est grave ? L’insatisfaction est sans doute la valeur la mieux partagée chez les adeptes de la vie à deux : 44% des femmes et 29% des hommes déploreraient ainsi que leur partenaire ne soit pas plus démonstratif.

Définir le bonheur

Pour résoudre cette question en apparence insoluble, une équipe de chercheurs a tenté d’identifier les caractéristiques principales des couples heureux. En filigrane, l’idée que le bonheur tient avant tout à des attitudes, des comportements et des pratiques qu’il suffirait de mettre en œuvre pour adoucir son quotidien.

L’étude, menée auprès de 100 000 individus des deux sexes, toutes préférences sexuelles confondues, portait sur les principaux motifs d’insatisfaction dans leur couple et sur leurs attentes en matière sentimentale. Après plusieurs mois d’enquête, elle a permis d’identifier plusieurs enseignements.

Privilégier les attentions

Principale leçon de cette étude : pour être heureux en couple, il faut faire quelques efforts. Aussi forts soient les sentiments fondateurs d’une relation, celle-ci ne durera qu’à condition que les deux partenaires ne s’oublient pas l’un l’autre et ne s’abandonnent pas à la lassitude.

Pour entretenir la flamme, dormez nus ! Trop peu d’individus dorment dans le plus simple appareil (34% des femmes et 38% des hommes), notent les chercheurs, et cela nuit à une libido débridée. Les spécialistes conseillent également de s’embrasser fréquemment hors de l’acte sexuel. Des marques d’affection régulières (se tenir la main en soirée, des soirées à deux imprévues) ne sont pas de pure forme, et contribueraient fortement à la confiance réciproque et au bonheur conjugal.

Ne pas se focaliser sur la fréquence

Enfin, les auteurs de l’étude mettent en garde contre une trop forte attention portée à la fréquence des rapports sexuels. Si l’étude démontre que près de 40% des sondés font l’amour 3 à 4 fois par semaine, cette statistique ne doit pas faire loi. « Se comparer est à la fois naturel et inhibant, note David Buss, psychologue et co-auteur de l’étude. Le moteur d’une relation sexuelle varie énormément d’un couple à l’autre, et la fréquence n’a aucun sens en matière de satisfaction. En revanche, cette étude pourrait être le point de départ d’une conversation ouverte au sein du couple au sujet des attentes et des besoins de l’un et de l’autre… Après tout, l’échange, sous toutes ses formes, est au cœur de l’épanouissement amoureux. »

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