Leadership : MoussoNews pose la problématique de prise de parole des femmes dans les médias

Dans le cadre du projet – Voix et Leadership de femme- mise en œuvre par Oxfam Burkina, MoussoNews, a initié un atelier sur la prise de parole des femmes dans les médias. Des femmes leaders, des journalistes et des responsables de médias ont échangé sur le pourquoi de l’existence de la voix des femmes dans les plateformes de journaux.

La prise de parole des femmes dans les médias est un véritable problème constaté au Burkina Faso. Pour encourager et sensibiliser les femmes sur ce sujet, MoussoNews et ses partenaires ont initié un atelier d’échange.

« Accentuation de la prise de parole des femmes dans les médias » tel est le thème sous lequel des journalistes et des femmes leaders ont échangé.

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Les journalistes Francoises Tougry et Michel Nana sont les panelistes de l’atelier.

Le but de cette rencontre est de mettre en contact les femmes leaders et les médias pour d’éventuelles productions sur elles. Aussi, cet atelier vise à encourager les médias à écrire sur le leadership des femmes au Burkina Faso.

À travers cette rencontre, la promotrice de MoussoNews, Basseratou Kindo, permet aux journalistes de discuter avec des femmes afin de connaître les raisons pour lesquelles elles ne communiquent pas   librement   avec les médias.

À l’issus de ces échanges, des techniques ont été proposé pour mieux aborder les femmes leaders.

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Michel Nana, journaliste aux Editions Le Pays.

À en croire le journaliste Michel   Nana, la question du genre est l’une des raisons qui justifie l’absence de prise de parole des femmes dans les médias. Selon lui, les femmes refusent volontairement de parler aux médias   sur leurs domaines d’activités à cause de leur statut d’épouse. Il renchérit en disant que « Si les femmes ne s’expriment pas, d’autres le feront à leur place ».

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Francoise Tougry, journaliste à Queenmafa.

Quant à Françoise Tougry journaliste à Queenmafa, elle dénonce une complexité physique chez certaines femmes qui ne veulent pas s’afficher. Elle ajoute en disant que le statut d’épouse empêche également le plus souvent les femmes à prendre la parole dans les médias. « Quand nous les abordons pour un interview, elles disent d’attendre l’autorisation de leur mari » dit Françoise.

En rappel, cette initiative de MoussoNews entre dans le cadre d’un projet de l’ONG Oxfam. Intitulé « Voix et leadership des femmes », ce projet fait la promotion des droits des femmes. Il renforce des organisations locales qui travaillent pour la défense des droits des femmes et jeunes filles au Burkina Faso et au Bénin.

Annick HIEN/MoussoNews

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