L’IVG au centre des campagnes électorales aux USA : Les femmes ont peur

Deux ans après l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade (arrêt fédéral qui autorisait l’avortement) par la Cour suprême, le droit à l’avortement est devenue un sujet clé de la campagne présidentielle aux États-Unis.  Quant à l’avenir de leur droit de procréation, cette situation plonge les femmes dans la peur.

En 2022, la décision de la Cour suprême américaine d’annuler l’arrêt fédéral Roe vs Wade, qui garantissait depuis 1973 le droit à l’avortement sur l’ensemble du territoire, a bouleversé la vie des femmes américaines. Ce revirement judiciaire a permis aux États de légiférer sur l’IVG, entraînant une vague de restrictions.

Aujourd’hui, quatorze États ont totalement interdit l’avortement, tandis que quatre autres ont réduit le délai à six semaines d’aménorrhée.

Un délai que les femmes trouvent très court, car certaines ne s’en rendent pas compte d’être enceinte au 6^e mois. Cette situation plonge de nombreuses américaines dans l’inquiétude.

Le personnel médical dans les États restrictifs se retrouve lui aussi affecté, pris dans un climat de méfiance et d’insécurité juridique. Les médecins hésitent à intervenir même dans des situations d’urgence, de peur d’être accusés de pratiques illégales, mettant ainsi en danger la santé des femmes.

Ce recul des droits reproductifs a provoqué une vague de colère parmi les femmes. Si Donald Trump s’est félicité de la décision, elle pourrait néanmoins lui coûter cher politiquement. Dans son propre camp, certaines voix s’élèvent contre l’approche radicale de l’IVG, créant des tensions internes qui pourraient fragiliser sa candidature. De plus, face à un électorat de plus en plus divisé, Trump évite aujourd’hui de mettre la question en avant.

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Kamala Harris, candidate démocrate à la vice-présidence et porte-drapeau du droit des femmes, a fait de l’IVG un des thèmes centraux de sa campagne. Elle espère mobiliser massivement l’électorat féminin, particulièrement dans les États où les droits reproductifs sont en péril. Deux ans après la décision de la Cour suprême, la colère des femmes pourrait bien devenir un moteur puissant dans les urnes.

Alors que la campagne présidentielle bat son plein, le droit à l’avortement s’est imposé comme un des enjeux majeurs de cette élection.

Donal Trump qui s’est réjoui il y’a deux ans de sa politique pour l’annulation de ‘’ l’arrêt fédéral Roe vs Wade’’ risque gros dans sa candidature présidentielle. En matière de chiffres, la majorité de la population est contre l’arrêt.

Résumé de Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews