Lutte contre les VBG : L’IPBF poursuit sa mission
L’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF) a donné ce mardi 26 novembre 2024 à Ouagadougou le coup d’envoi de ses 16 jours d’activisme de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Une campagne qui a pour objectif de sensibiliser le public et de promouvoir des actions concrètes en faveur des femmes et des filles victimes de violences.
Au moins 51 100 femmes ont été assassinées par un partenaire intime ou un membre de leur famille. Des chiffres révélés dans un rapport paru en 2023 par les Nations Unis. Dans le but d’éradiquer ce phénomène l’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF) se joint pour les 16jours d’activisme.
Le thème choisi pour cette édition est « Riposter et se reconstruire après les violences ». Il met l’accent sur l’importance de l’accompagnement des victimes, mais aussi sur la nécessité de reconstruire un environnement propice à la réinsertion des survivantes. « Sortir de la violence est un processus complexe, mais il est de notre responsabilité collective de soutenir les victimes dans leur parcours de guérison et de veiller à ce qu’elles retrouvent une vie libre et épanouie », a laissé entendre Elisabeth Zoundi, la responsable des programmes de l’IPBF.
Lors de la cérémonie de lancement, les responsables de l’IPBF ont présenté un programme riche en activités visant à mobiliser les communautés et à offrir un espace de discussion et de soutien aux survivantes de violences. Des ateliers de sensibilisation, des formations sur les droits des femmes, ainsi que des campagnes médiatiques sont au programme tout au long de ces 16 jours.
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Cette cérémonie a connu la présence de Lydia Tapsoba, représentante de l’Ambassadeur des Pays-Bas au Burkina Faso. Pour elle, les 16 jours d’activisme sont un moment fort de l’année, mais ils ne doivent être qu’un prélude à un engagement de tous les jours. « Au niveau de l’Ambassade, nous n’avons pas de 16 jours d’activisme mais plutôt 365 jours. Pour nous, chaque jour représente une journée d’activisme de lutte contre les VBG. C’est donc un plaisir de nous joindre à l’IPBF pour mener cette activité », a-t-elle déclaré.
Les 16 jours d’activisme constituent une plateforme idéale pour rappeler que la lutte contre les VBG ne doit pas se limiter à une période de sensibilisation, mais doit être un engagement de tous les instants. L’IPBF continue de militer pour un Burkina Faso, et un monde, où les femmes et les filles pourront vivre sans peur, sans violence et dans la dignité.
Oceanne DABONE (Stagiaire)/ MoussoNews