Lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales : 20 journalistes sensibilisés
20 journalistes ont été sensibilisés au traitement des violences gynécologiques et obstétricales dans les médias le lundi 30 décembre 2024 à Ouagadougou. Cet atelier d’information a été initié par l’Action communautaire pour le Bien-être de l’Enfant et de la Femme au Burkina (ABEFAB). Objectif : renforcer les capacités des professionnels-elles de l’information afin d’accroître la visibilité de cette problématique encore trop souvent ignorée du grand public au Burkina Faso.
Les violences gynécologiques et obstétricales incluent une gamme de comportements inappropriés et de mauvais traitements infligés aux femmes au cours de soins médicaux liés à la grossesse et à la naissance. Ces violences se manifestent par des attitudes dégradantes, des procédures médicales non consenties ou encore le non-respect de l’intimité des patientes…
Afin d’accroître la visibilité de cette problématique, une vingtaine de journalistes ont été formés à discerné et comprendre les spécificités de ces violences, mais aussi à en assurer une couverture médiatique sensible et informée.
Marceline Souala/Tou présidente de ABEFAB implore que les VGO doivent être prises a part pour une meilleure gestion. « Les violences gynécologiques et obstétricales sont une réalité au Burkina, des femmes et des filles en subissent lors des soins avant, pendant et après leur grossesse. Nous comptons sur vous les médias pour sensibiliser les communautés à la base sur l’existence de ce fléau et les amener à briser le silence. Informer aussi les agents de santé sur les formes de VGO. Etant des médias, vous êtes écoutés, vous êtes lus et suivis par plusieurs personnes, alors votre voix porte plus… » a-t-elle révélé.
Les intervenants ont souligné l’importance d’un traitement respectueux et empathique, crucial pour briser le silence et inciter à des changements positifs au sein des systèmes de santé.
Les échanges ont également porté sur le rôle du journalisme dans la sensibilisation du public et l’influence potentielle sur les décideurs politiques pour qu’ils adoptent des mesures concrètes. Ainsi, les journalistes peuvent contribuer à la mise en place de pratiques médicales plus humaines et respectueuses des droits des femmes.
A l’issue de cet atelier de plaidoyer, les journalistes s’engagent dans la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales au Burkina Faso. Par un traitement médiatique conscient et conséquent, ils se donnent le rôle de dénonciateurs, de sensibilisateurs, pour des soins gynécologiques et obstétricaux plus humains et respectueux de la dignité des femmes et filles.
NAON Djeneba/Mousso News