Lutte contre l’excision : Le train Ategban est passé par Ouagadougou

Naky Sy Savané a conduit le  »train Ategban contre l’excision » jusqu’à Ouagadougou à l’occasion du Fespaco 2025. Vendredi 28 février, autour du collectif des femmes africains contre l’excision, l’association des comédiennes africaines de l’image et l’association burkinabè des comédiens et comédiennes du cinéma, le –Mouvement le train Ategban– a été présenté aux populations. Il s’agissait aussi de donner de la voix contre cette pratique à la dent dure dans des pays africains.

Assises à même le sol, des femmes disent NON contre l’excision. Malgré les efforts de lutte contre le phénomène, la pratique continue dans de nombreux pays selon Naky Sy Savané. Engagée pour les droits de la femme, elle porte le combat de la lutte contre l’excision depuis plusieurs années. « La Gambie a adopté une loi pour ramener l’excision dans le pays. Nous avions dû interpeller afin que cette loi ne puisse passer. Nous nous sommes rendus au Sénégal pour mener une marche », explique l’initiatrice du train Ategban.

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Naky Sy Savané, activiste des droits de la femme

Dans la cour de l’Institut de l’image et du son (ISIS) ce vendredi 28 février, jeunes femmes et jeunes filles se sont mobilisées pour écouter le message avant d’être invitées à embarquer dans le train. Pour Naky Sy Savané, tenir une telle rencontre pendant le Fespaco est une belle opportunité d’amplifier les voix contre le phénomène. Mieux, ajoute-t-elle : « Le Burkina Faso est un bel exemple de lutte contre la pratique de l’excision et nous disons Merci à toutes ces femmes qui ont œuvré à réduire le phénomène ».

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Lauré Guiré, Président de l’association burkinabè des comédiens et comédiennes

Laure Guiré, Présidente de l’association burkinabè des comédiens et comédiennes du Burkina a embarqué dans le train. Saluant l’initiative, elle a invité les décideurs à maintenir la garde sur la pratique avec ces nombreuses conséquences.

Ategban ou « On en veut plus » en langue bambara est un cri de guerre selon Naky Sy Savané.

Julie Jessica/MoussoNews

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