Marie Cécile Sawadogo : Elle révolutionne le domaine du tricotage

Marie Cécile Sawadogo a émerveillé des visiteurs à son stand d’exposition en la marge de l’atelier de restitution des activités du projet PROMESSE-FP ce jeudi 15 novembre 2024 à Kaya. Elle fait du tricotage à l’aide d’une machine.

Âgée dans la trentaine, Marie Cécile Sawadogo révolutionne le domaine du tricotage. Passionnée, elle l’était mais avait besoin d’une formation professionnelle pour se perfectionner. Très habile et déterminée, la jeune trentenaire à sillonner le marché de l’entrepreneuriat féminin pour se rassurer qu’elle peut vivre et faire vivre sa famille du tricot. « J’ai remarqué qu’il n’y’a pas beaucoup de gens qui connaissent le tricotage d’où ma motivation d’évoluer dans ce domaine », se justifie t-elle.

Dès que le Consortium d‘ONG Solidar Suisse Educo-Aflatoum International a lancé le recrutement de bénéficiaires pour le projet -« Promotion de l’accès des filles et des femmes à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l’Est et du Centre Nord (PROMESSE-FP) »- , Cécile n’a pas hésité à saisir l’opportunité. Son rêve de renforcer ses connaissances en tricot s’est concrétisé 6 mois après avoir été intégré dans le projet.

Marie Cécile Sawadogo : Elle révolutionne le domaine du tricotage 3 — ***Marie Cécile Sawadogo***, ***une des bénéficiaires du projet PROMESSE du consortium d’ONG Solidar Suisse-Educo-Aflatoum International.***

Aujourd’hui dotée d’une machine et de quelques fils de laines grâce aux promoteurs du projet, Marie Cécile confectionne divers articles de laines sans inquiétude : Des vêtements pour bébés, pour enfants et adultes. Elle se dite prête de rejoindre le monde de l’entrepreneuriat féminin.

Marie Cécile Sawadogo : Elle révolutionne le domaine du tricotage 4 — ***Quelques habits en laine confectionnés par Marie Cécile Sawadogo.***

Toute reconnaissante envers les parties prenantes du projet PROMESSE-FP, la jeune tricoteuse ne cesse de vanter les merveilles que sa nouvelle machine lui permet de faire. « Avec la machine je fais 1 à 2 heure de tricotage. Alors qu’avec mes crochets, ça me prend souvent des jours pour finaliser un article », reconnait-elle.