Médias publics : les femmes, faiblement représentées dans les services techniques

Une enquête de terrain a révélé que les femmes sont faiblement représentées aux services techniques dans les médias publics au Burkina Faso. Ce sondage réalisé en févier 2019 à Ouagadougou a été fait par Dr Lassané Yaméogo, chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST). Cette étude a été repliée par le média Burkina 24 le vendredi 05 janvier 2024.

Les femmes sont sous représentées aux services techniques dans les médias publics selon une enquête de terrain réalisée par Dr Lassané Yaméogo. Cette recherche a été principalement faite aux éditions Sidwaya, à la RTB télé, RTB radio, et la radio rurale.

Lire aussi: Médias : faible représentativité des femmes au quotidien – Mousso News

 A l’issus d’entretiens avec des acteurs du domaine, le chercheur a constaté que les femmes sont faiblement représentées dans les services techniques tels que la photographie, la caméra, l’éclairage, l’informatique, la photogravure, l’offset, la finition, la transmission de signal, la maintenance.

A en croire Dr Lassané, cette faible représentativité s’explique par le fait que ces métiers techniques requièrent des exigences qui conviennent le mieux aux hommes qu’aux femmes telles que l’endurance de la force physique.

De plus, cela se justifie par des stéréotypes de genre profondément enracinés dans la société qui perturbent l‘idée que les métiers techniques sont réservés aux hommes. C’est l’exemple de certains parents qui scolarisent leurs garçons dans des formations techniques par rapport aux filles qui sont orientées dans autres filières que celles techniques et scientifiques. A cet effet, le chercheur a fait cas de barrières structurelles comme le manque d’accès à l’éducation et à la formation technique pour les femmes.

Selon les résultats de cette enquête, en 2013, les femmes diplômées dans les disciplines scientifiques de l’enseignement supérieur ne représentaient que 18,8% des effectifs de chercheurs.

Résumé de Annick HIEN/MoussoNews