Médias sociaux : Ces challenges qui suscitent des contenus diversifiés

Le challenge ”djadjaridja” et ”tu trouves le ou la bonne mais…”font partis des challenges en vogue sur les réseaux sociaux notamment Tik Tok et Facebook. Lancé depuis quelques semaines, l’un consiste à faire une vidéo de maquillage sur une musique indienne et l’autre à completer la phrase avec ce que l’on veut. Plusieurs influenceuses s’amusent à travers des challenges qui font le buzz.

Extrait du film indien Asoka, le son ‘’djadjaridja’’ a fait l’objet d’une ‘’trend’’ ou tendance sur Tik Tok. Sur les réseaux sociaux, des influenceuses de plusieurs pays tentent de relever le défi du maquillage indien dans des vidéo. Ces vidéos diffusées au million de vues font trembler les réseaux sociaux.

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Des influenceurs et influenceuses du Cameroun, du Gabon, de la Côte-D’ivoire, du Congo, Sénégal et du Burkina Faso, chacun à son tour tente de relever ce challenge en y apportant sa touche personnelle.

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Fatou Ndiaye et Diana Bouli

Au Burkina Faso, les influenceuses telles que Rose Bonbon et Sandrine Rouamba ont obtenu des millions de vues pour leurs vidéos challenge ‘’djadjaridja’’ sur Tik Tok.

Rose Bonbon pour sa vidéo a obtenu plus de 100 000 mentions ‘’j’aime’’, 5429 de commentaires et 1253 partages.

Ebony Amaze dit Simpré Winkré qui s’est aussi prêté au challenge a obtenu 123 000 mentions ‘’j’aime’’, 3584 commentaires et 1175 partages.

Elle explique que ce challenge a été l’un des plus difficile à faire. La réalisation de cette vidéo à nécessité plus de 24 heures de travail entre préparation, production, tenues et montage. « Ce challenge a été le plus difficile. J’ai eu mal partout et cela m’a pris plus de 24 heures et je devais alterner entre mes responsabilités de femme, de mère et d’épouse », précise-t-elle.

Tout comme elles, Diana Bouli, tiktokeuse camerounaise parvient à toucher plus d’un abonné, ce qui lui permet d’avoir plus de 514 000 mentions ‘’j’aime’’, plus de 24 000 commentaires et 6382 partages.

La tiktokeuse sénégalaise Fatou Ndiaye s’est également lancée dans le challenge en apportant sa touche personnelle dans la vidéo. Cette touche a consisté à représenter plusieurs pays à la fois sur la trend d’Asoka et lui a valu 1,3 millions de ‘’j’aime’’, plus de 35 000 commentaires et plus de 13 000 partages.

Ce challenge devenu viral sur les réseaux sociaux est repris par des enfants ainsi que des entrepreneurs qui ont saisi l’occasion pour faire la promotion de leurs produits.

”Tu trouves la bonne ou le bon mais…”

Outre le challenge sur l’extrait de la musique indienne, le challenge ‘’tu trouves la bonne personne mais…’’ a aussi pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux.

De Facebook à Tik tok en passant par Instagram, ce challenge est repris par de nombreuses personnes. Des citoyens lambda tout comme des entreprises font usage de ce challenge pour promouvoir leurs produits et se distraire.

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Il est aussi utilisé comme facteur de parenté à plaisanterie entre diverses ethnies du pays des Hommes Intègres.

« Tu trouves le bon mais il est Bissa ou encore tu trouves la bonne mais elle est Gourounsi », certaines personnes sur Facebook en font usage pour entretenir des relations fraternelles.

Pour certains, ce challenge est un règlement de compte qui est utilisé pour dénigrer et rabaisser tandis que d’autres estiment qu’il est source de divertissement et de plaisanterie.

Chaque semaine son buzz ou son challenge sur les médias sociaux et ce sont des contenus qui se créent pour des consommateurs.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews

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