Nouna, Dédougou, Dori : plus d’une trentaine de personnes tuées en 72h, un début d’année difficile

28 personnes tuées à Nouna. Un abbé assassiné à Dédougou. Des agents de santé et leur patients retrouvés morts près Dori.  Un enseignant assassiné alors qu’il rejoignait son école. Les débuts de 2023 s’annoncent difficile pour le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. A Bobo-Dioulasso, le président Ibrahim Traoré rassure.

Nouna, Dédougou, Dori : plus d’une trentaine de personnes tuées en 72h, un début d’année difficile 2

Solenzo libéré, Pama ravitaillé, Djibo assez accessible, l’avènement du MPSR II a sonné comme un espoir pour le Burkina Faso. Huit mois après ces espoirs se sont amenuiser avec à la solde un coup d’Etat. Un autre espoir s’est vu naître avec la récupération progressive de certaines localités dont Solenzo. La fin de l’année 2022 et le début de 2023 ont toutefois été difficile pour nombre de familles victime de l’hydre terroriste. A Nouna, 28 personnes dont des hommes et des enfants ont été froidement tués dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022. A Dédougou, l’abbé d’un diocèse a été assassiné dans la nuit du 1er au 2 janvier 2023. Tôt ce matin du 2 janvier, les corps sans vie des agents de santé et leurs patients ont été retrouvé près de Dori. Le 3 janvier, un enseignant été assassiné alors qu’il se rendait à son poste pour la reprise des classes.

Ibrahim Traoré rassure

A Bobo-Dioulasso, le président de la Transition Ibrahim Traoré a rencontré les forces vives le mardi 3 janvier 2023. Il rassure de l’engagement de l’armée à prendre en main sur la sécurité des populations et la récupération de l’ensemble du territoire burkinabè.

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