Ouagadougou : Des crèches annoncent la Noël dans la ville

La crèche de Noël est une représentation de la nativité, de la santé famille. Elle comprend certains personnages bibliques dont Joseph, Marie, Jésus, un berger…Auparavant, elles étaient construites uniquement avec du sable par des enfants devant leur domicile. Ce qui n’est plus le cas. Des commerçants proposent en vente des crèches fabriqués avec les restes des plafonds, cartons ou granites, à l’approche de la Noël.

Pendant les premières semaines avant la Noël, diverses crèches sont en vente dans plusieurs abords de la ville de Ouagadougou. Des grandes, des moyennes, des petites et même des grottes sont disponibles.

À entendre certains vendeurs, la confection des crèches de noël est un défi pour eux. Selon Ismaël Kaboré, ils mettent pratiquement 3 jours pour construire une crèche. Afin d’être dans le délai pour leur vente, ils commencent les confections en mars ou avril. « Nous commençons à faire les crèches de Noel très tôt pour être sûr de pouvoir les vendre pour la Noël », souligne-t-il.

Disposé à Ouaga 2000, Ismaël propose également des personnages bibliques pour ses crèches. Ses prix vont de 11 500F CFA à 17 000 FCFA. « Il y’a des clients qui trouvent mes prix élevés pourtant ils doivent comprendre que je fais les crèches avec des matériaux de construction pour les plafonds et autres », indique-t-il soulevant une crèche.

Il avoue faire de bonnes affaires depuis sa sortie. La plupart de ses clients sont ceux qui ont des enfants de bas âges dans leur famille.

De leur côté, les frères Ouédraogo fabriquent directement leurs crèches sur leur point de vente. Contrairement à Ismaël, les frères Ouédraogo font leur crèche qu’avec des cartons, des granites et de la peinture. Installés au bord du goudron à Bonheur ville, les tarifs des crèches vont de 5000 à 10000 FCFA.

Pour Djibril Ouédraogo, l’un des frères, les prix de leurs crèches sont en rabais considérable parce qu’elles sont sans personnages. « Nous n’avons pas eu le temps de faire les personnages bibliques qui figurent dans les crèches, c’est pour quoi elles sont vendues à ces prix par rapport aux autres commerçants », souligne-t-il. Chez eux, la vente est morose mais ils espèrent que cela va changer les jours à venir avant la Noël.

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Après la célébration de la Noël la plupart des vendeurs ramène les crèches invendues dans leurs domiciles où ils vont espérer les faires écouler. Par contre Ismaël Kaboré poursuit sa vente à l’Eglise Notre Dame de Yagma. Là-bas, il essaie de les faire écouler au fur et à mesure.

Annick HIEN/MoussoNews