Ouagadougou :  »Merci » de respecter les dispositifs spéciaux sécuritaires

Les fêtes de fin d’année sont des moments privilégiés de groupement de population, au cours desquelles le Commissariat Central de Ouagadougou rassure la population de fêter en toute quiétude. Des dispositifs spéciaux de protection des personnes et des biens sont mis en place dans les villes de la région du Centre et dans les autres localités qui font face au terrorisme. Ils sont déployés depuis le 1^er décembre 2024 et se poursuit jusqu’au 5 janvier 2025.

Pendant ces périodes de Noel et de fêtes de fin d’année, le Commissariat Central de Ouagadougou assure la protection des personnes te des biens via de nouveaux dispositifs spéciaux sécuritaires.

Le renseignement opérationnel en lien avec le terrorisme, de la surveillance tactique, la sécurisation des lieux de cultes, le bouclage de certaines zones répertoriées, les patrouilles dans les grandes artères et l’entrée de la ville, le renforcement de la points sensibles de la ville, les fouilles des engins et les contrôles d’identité…

Selon le Commissaire Principal de Police Amidou Tassembedo, les populations doivent œuvrer à faciliter les efforts des agents de la sécurité. Elles doivent se soumettre aux consignes sécuritaires généraux. Aussi, elles doivent éviter de se trouver dans les casernes les nuits.

De plus, il interpelle les citoyens à prendre le soin de fermer bien les portes de leurs domiciles. « Il faut surtout laisser une personne au moins à l’intérieur des maisons et laisser les lieux éclairer », conseille-t-il.

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A l’entendre, les enjeux sécuritaires que rencontre certaines zones du pays sont entre autres la lutte contre le terrorisme, la prévention des cas des terroristes, le financement de terrorisme, le blanchiment de capitaux, le trafic de drogue, les agressions, le banditisme, le cambriolage et le vol à l’arrachage. « A l’approche des fêtes de fin d’année, les infractions citées se mutifient souvent », informe-t-il.

Le Commissaire principal Amidou Tassembedo a également rappelé la nécessité de contacter les numéros verts en cas de comportement suspect ou en cas d’urgence dont les 16, 17, 1010.

Annick HIEN/MoussoNews