Ouagadougou : une femme parmi des fabricants d’huile impropre à la consommation
Le commissariat de Nongr-Mâasom a présenté à la presse ce jeudi 17 mars 2022, l’usine de fabrication et commercialisation d’huile alimentaire impropre à la consommation, dans la zone industrielle de Kossodo de la ville de Ouagadougou. Une usine dont les responsables ont initialement été autorisés à fabriquer du savon. 08 personnes sont dans les mailles de la Police.
De la soude caustique, de l’huile de coton et d’autres produits chimiques sont essentiellement les éléments utilisés dans la fabrique de l’huile issue de cette usine. Une usine dont la première responsable avait acquis l’autorisation de fabrication et de commercialisation de savon. Mais en lieu et place de produire de l’huile propre, c’est celle impropre à la consommation qu’elle produisait selon les autorités sanitaires. Une huile produite sans le moindre respect des conditions d’hygiène selon les constats de la police.
C’est suite à une dénonciation d’un usager ayant requis l’anonymat que le commissariat de Nongr Masom a ouvert une enquête, informe la commissaire Natacha Sawadogo/Zoungrana. Une descente sur les lieux, le 23 février dernier, a permis d’interpeler 8 personnes dont une femme. Le butin saisi est composé d’un camion de marque Scania immatriculé A1171 E1 3 contenant neuf cent douze 912 bidons d’huiles de 20 litres et deux cent onze 211 bidons futs dont quarante-trois 43 futs remplis d’huile.
L’enquête menée par la commissaire Sawadogo et ses agents a permis de suivre le réseau de commercialisation de cette huile. Une activité qui s’entend sur les provinces de Boulkiemdé (Koudougou), le Mouhoun (Djibasso) et jusqu’à la frontière d’un pays voisin, nous relate son communiqué. Ces produits, non contrôlé par les services de santé est commercialisé à 13.500 francs CFA le bidon de 20 litres.
Saisi du dossier, le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouaga I a instruit l’ouverture d’une enquête pour « faits de production et commercialisation d’huile alimentaire impropre à la consommation, de tromperie de consommateurs et également des faits de blanchiment de capitaux. », déclare la commissaire Sawadogo.
Les recherches se poursuivent, aux dires des autorités chargées des enquêtes pour, disent-ils « interpeler les autres membres du groupe actuellement en cavale. ».
En rappel, l’association dont le siège est exploité pour ce commerce dangereux pour la santé des consommateurs, est irrégulière depuis le 05 mars 2020 car sont récépissé de déclaration d’existence a expiré.
ZIZIEN Rachiratou Nathalie/ Stagiaire