Paris : "Uber et Bolt introduisent des mesures de sécurité innovantes pour les femmes"

Uber et Bolt, les géants du Véhicule de Transport avec Chauffeur (VTC), ont annoncé ce jeudi 28 novembre 2024 en France le lancement de nouvelles options destinées à renforcer la sécurité des femmes dans les trajets en voiture: Uber by Women et Women for women.

En 2018, Uber a rapporté plus de 3 000 agressions sexuelles, dont 235 viols, lors de trajets en France. Dès lors, la plateforme a mis en place diverses fonctionnalités de sécurité, mais elle admet que le phénomène demeure un problème, bien que les incidents graves ne représentent qu’une fraction infime des trajets.

De ce constat, il a lancé l’initiative ‘‘Uber by Women” pour rassurer les clientes et les conductrices, sur des préoccupations liées aux agressions sexuelles et aux violences sexistes dans les transports.

L’autre raison est qu’actuellement, environ 1 500 femmes chauffeurs travaillent à Paris pour Uber. Un chiffre relativement faible par rapport aux 45 000 conducteurs de la plateforme dans la capitale. Tout ceci pourrait entraîner des temps d’attente plus longs, jusqu’à 15 à 20 minutes, contre 3 à 4 minutes en moyenne pour les courses classiques.

Cependant, Uber assure que le coût des trajets restera identique à celui des autres options. Le but de cette initiative est de féminiser un secteur majoritairement masculin tout en offrant un environnement plus sécurisé pour les passagères. Il propose également des incitations financières pour attirer davantage de femmes conductrices, réduisant les frais de service sur chaque course.

En parallèle, Bolt a annoncé le lancement d’une option similaire, “Women for Women”, d’ici la fin de l’année, renforçant ainsi la concurrence dans le secteur.

Ces nouvelles options s’inscrivent dans une série de mesures prises par Uber pour améliorer la sécurité, telles que la vérification des comptes des passagers, le partage de trajets avec des proches et l’enregistrement des courses en cas de doute

Source : Konbini

Résumé de Oceanne DABONE (Stagiaire)/ MoussoNews