‘’ La photographie m’a choisie et nous ne formons qu’un’’ Béatrice-Nicole Nyom, reporter photo
Une lionne qui a toujours cru en son étoile. Journaliste reporter photo, la fille à qui on disait : « Cette fille a raté sa vie » est aujourd’hui l’une des icônes de la photographie camerounaise et ivoirienne. – Béatrice-Nicole Nyom- qui rêvait plutôt d’être médecin s’est vu imposé le métier des médias et elle s’en sort très bien. Le 8 mars dernier, elle a été à l’initiative d’une exposition photo des pionnières camerounaise qui ont contribué au rayonnement du pays. Entretien.
Qui est Béatrice-Nicole ?
À vrai dire, il est difficile de parler de soi .Mais en résumé, je dirai que je suis une femme battante, socialement engagée pour un bien-au délai du genre. Je suis une passionnée de sport, une chasseuse d’image et une férue de l’information vraie. En sommes, Béatrice Nicole est une journaliste sportive et Reporter- photographe.
Pourquoi avoir choisie le métier de photographe et depuis quand vous l’exercez ?
En général c’est le métier que nous exerçons qui nous choisit au fil des aptitudes que nous développons. Je dirai que la photographie m’a choisie et avec le temps nous n’avons formé qu’un. Cet amour dure depuis quelques années.
Un métier dominé par les hommes, comment vous y prenez ?
Il n’y pas de métier masculin ou féminin. Il n’y que la société qui choisit de les classifier selon ses mœurs. La preuve, il n’y a pas d’appareil photo masculin ou féminin. Dans une entreprise on ne s’attend qu’aux résultats peu importe le genre. Alors je me performe de jours en jours afin de répondre aux différentes exigences et attentes professionnelles.
A l’occasion de la célébration du 8 mars, vous avez organisez un vernissage exposition photo dénommé : ‘’Femmes pionnières Camerounaises’’. Pourquoi une telle initiative ? Quel était le contenu ?
L’enjeu de cette initiative est la mise en évidence des femmes qui ont contribuées à l’avancée du Cameroun tant au niveau national qu’international dans l’exercice de leur fonction. Ce, afin que leurs efforts ne soient pas oubliés et qu’elles servent d’exemple à la jeune génération.
Qui sont ces femmes pionnières ? Qu’ont-elles apportés comme changement au Cameroun ?
Je ne peux toute les citer à travers ses quelques lignes .Mais je tiens à préciser que ce sont des femmes dans le domaine gouvernemental camerounais. En l’occurrence notre première dame. Mais aussi des camerounaises évoluant à l’extérieur et des gloires passées. Elles ont toutes apportées un souffle nouveau dans divers secteurs professionnels.
Quel a été le retour de l’évènement ?
Modestie mis à part, j’ai pu avoir un bon retour. Cette première édition est même passée sur la première chaîne nationale camerounaise. Pour une première étape, c’est motivant.
Y’aura-t-il une deuxième édition ?
Bien sûr, il y a des éditions à venir avec des angles assez différents. Mais l’enjeu reste le même.
La photographie nourrit-elle son homme ?
Dans un métier, le premier catalyseur est la passion. Bien avant même le gain financier. Pour ainsi dire que ce métier m’a beaucoup apporté et continu de m’ouvrir des portes.
Vous êtes entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire, quels sont vos projets ?
En général mes projets sont axés sur un brassage de ses deux nations. Un apport conjugué du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. Merci à vous pour l’opportunité d’expression que vous m’offrez.
Bassératou KINDO