Pô: Un panel pour la sauvegarde de l’identité nationale et de la culture burkinabè
L’association Russo-burkinabè « African initiative » a organisé un panel sur « la sauvegarde de l’identité nationale et de la culture burkinabè face aux politiques agressives des Occidentaux » le samedi 23 mars 2024 à Pô, dans le Nahouri. Le panel a été animé par Evgeniya Tikhonova, cheffe de la maison Russe au Burkina, Dr Hyacinthe Ouédraogo, enseignant chercheur, Adama Amadé Siguiré, philosophe écrivain et Hassane Bazongbié Bationo Alias Bationon de Kyon.
L’association Russo-burkinabè « African Initiative » réfléchit sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour « la sauvegarde de l’identité nationale et de la culture burkinabè face aux politiques agressives de l’Occident ». Ce thème a été débattu lors d’un panel organisé le samedi 23 mars à Pô dans la province du Nahouri. L’objectif de ce panel est de suscité la réflexion des populations sur l’utilité du patrimoine dans le développement socioéconomique du Burkina. Pour ce faire, il est donc important pour les participants de comprendre les fondements de l’identité nationale. Elèves, étudiants, responsables d’établissement, autorités coutumières et religieuses ont donc apporté leur lecture sur les politiques nationales en vue de la sauvegarde et de la promotion des valeurs culturelles du Burkina. Ils ont également passé en revu certaines politiques agressives des occidentaux et de leurs impacts néfastes sur les cultures du Burkina.
Selon eux, les politiques occidentales « agressent » les cultures et l’identité des pays africains depuis les Indépendances jusqu’à nos jours et cela à cause d’une gouvernance moins responsable de l’élite politique. A cela s’ajoute l’abandon des valeurs culturelles, artistiques et la perte de normes civiques et patriotiques. « L’engagement des différentes couches sociales à soutenir les nouvelles autorités et les actions entreprises démontrent que les populations ont résolument tourné le dos à l’ancienne puissance coloniale et veulent prendre leur développement en mains » a laissé entendre Soumaïla Azanwo Ayo, président de l’association Russo-burkinabè.
Jérôme Pahoulabou, chef du secteur n°1 de Pô a, au nom des autorités coutumières présentes à ce panel, salué les initiateurs et la profondeur des thèmes développés et souhaité que d’autres rencontres de ce genre soient organisées afin de permettre aux populations de connaître les fondements de l’identité nationale et la promotion des valeurs culturelles au Burkina.
Correspondance particulière