Premier accouchement: des femmes en parlent avec émotion
Mettre un enfant au monde pour la première fois est une expérience qui n’est pas toujours aisée pour la femme. Ce moment crucial de sa vie rime avec angoisse, peur, doute, craintes mais aussi avec joie, bonheur, impatience et surtout amour.
L’arrêt des menstrue, les nausées, les vomissements matinaux, la sensation d’inconfort sont autant de signes qui ont alerté Julienne Zoma, nouvelle maman d’un petit garçon. Pour donc lever tout doute, le test de grossesse a été fait et s’est révélé positif.
Ce résultat positif a été bien accueilli par son époux et sa famille mais inquiétait la jeune femme. Cette inquiétude était liée à sa condition de primipare. « Lorsque j’ai su que j’étais enceinte, ma joie était grande mais éphémère car j’avais peur surtout que c’était ma première grossesse. Je me posais énormément de question sur l’évolution de la grossesse et la nature de l’accouchement et cela attisait ma peur », raconte la jeune maman émusse.
Lire aussi: Shooting grossesse : des moments mémorables pour les futures mamans – Mousso News
Plus les jours passaient, plus les visites prénatales s’intensifiaient. Ces différents contrôles étaient respectés à la lettre car Julienne souhaitait le bon déroulement de sa grossesse. « Je respectais scrupuleusement les rendez-vous à la maternité pour éviter toute complication pendant l’accouchement. La sage-femme par ses conseils me rassurait et me donnait le courage de porter mon enfant sans angoisses », relate-t-elle.
Avec le soutien de son mari et de sa famille, elle a vécu de bons moments durant sa grossesse avec un accouchement qui a duré pendant des heures s’est très bien déroulé.
Comme Julienne Zoma, Leslie Ouangrawa mère de 3enfants, indique avoir eu une première grossesse difficile qui s’est soldé avec un accouchement fait par césarienne. « J’ai été marqué par ma première grossesse qui n’a pas été simple. J’avais l’impression d’avoir pris un abonnement en clinique tellement j’étais fréquemment malade », dit-elle.
A en croire Leslie, elle a passé 5 ans de sa vie dans un foyer sans enfant et il fallait subir les remarques déplacées de la belle-famille. « J’ai eu mon premier bébé à l’âge de 30 ans. Après 5ans dans le mariage, avec des insultes de tout genre venant de la belle-famille Dieu m’a fait grâce. Le jour de l’accouchement ce fut un moment inoubliable », se souvient-elle avec émotions.
Cette première grossesse qui a durée 10 mois et s’est terminée par une césarienne lui a donné l’impression de renaître à nouveau. Malgré la douleur et l’intensité des contractions, elle souhaitait pouvoir tenir son enfant dans ses bras. « J’avais mal et même très mal lorsque j’ai le travail a commencé. J’ai passé 10 heures de temps à souffrir. Finalement, le gynécologue a demandé une échographie et on a constaté que le placenta avait enroulé la tête de mon enfant. Sans hésiter une césarienne a été faite pour le sauver », confie-t-elle.
« J’ai eu mon premier enfant à 17ans. J’étais très jeune mais cet évènement malgré mon âge a été l’une des étapes les plus importante de ma vie », indique Awa Bolly maman de 5enfants.
Selon Awa son premier accouchement a été l’un des plus facile qu’elle ait connue. En effet, pendant une semaine, elle ressentait des contractions et pensait qu’il était l’heure de la délivrance mais elle se rendait compte que ce n’était que des fausses alertes. Cette situation elle la vivait jusqu’au jour ou après avoir mangé du to, elle s’adossait contre le mur de sa chambre. D’une intensité violente la jeune fille a ressenti une douleur atroce dans le dos et à sa grande surprise, l’enfant était déjà là. « Ce jour a été l’un des plus mémorable et les plus surprenants de ma vie. Mon enfant était venu au monde dans ma chambre et ce de la manière la plus étrange. Mon souhait était qu’il aille bien lorsqu’on nous a conduit au centre de santé le plus proche. Dieu merci il était sain et sauf et j’étais aussi bien portante », fait-elle savoir.
Ces femmes malgré les différentes difficultés vécues pendant leurs grossesses et leurs accouchements étaient très heureuses d’avoir donné la vie et de savoir qu’elles vont être appeler à éduquer.
Mireille Sandrine Bado/MoussoNews