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Ramadan 2025 : Les fidèles musulmans célèbrent l’Aïd El Fitr sous le signe de la Paix
Réunis sur le terrain Dabo Boukary de l’université Joseph Ki-Zerbo, ce lundi 31 mars 2025, des fidèles musulmans ont célébré la grande prière de l’Aïd El-Fitr, marquant la fin du mois de jeûne. Organisée par le Cercle d’Études, de Recherches et de Formation Islamique (CERFI) et l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina (A.E.E.M.B.), cette prière a été placée sous le signe de la solidarité et du retour de la paix.
Dès 8h30, les fidèles ont entamé la prière sous la direction de l’Imam Tiégo Tiemtoré, qui a souligné l’importance de ce moment de recueillement. Pour lui, l’Aïd El-Fitr est une occasion de rendre grâce à Dieu, pour les 30 jours de jeûne et de communion qui se sont achevés.
Les prières ont gravité autour du retour de la paix et un appel de solidarité et de soutien a été lancé à l’endroit des FDS, des VDP, des Personnes déplacées internes et aussi aux initiatives gouvernementales pour le retour de la stabilité au Burkina.
« En ces moments de défis, nous transmettons un message d’espoir, pour dire que malgré les difficultés, Dieu nous écoute, nous entend et voit notre situation. Nous sommes convaincus qu’avec l’ensemble des prières, il répondra à nos requêtes et favoriser le retour de la stabilité, que la population puisse vaquer en toute sérénité à leurs occupations pour que nous puissions aller ensemble pour le développement », lance l’Imam Tiego Tiemtoré.
Dans son sermon, l’imam a rappelé les fondements de l’Islam, ancrés dans la solidarité, la fraternité, la compassion et la justice. Il a exhorté les fidèles à promouvoir des valeurs telles que l’équité, le respect des droits humains et des libertés publiques, tout en encourageant le vivre-ensemble.
À la fin de la prière, les fidèles ont échangé des vœux de bonne fête, tout en insistant sur la paix au Burkina Faso. Zakaria Koné, l’un des participants dit être marqué par l’appel de l’Imam lors de son sermon.
« Ce que j’ai appris de cette prière est l’appel de l’imam qui est un appel de solidarité, de responsabilité, à l’éthique. De ce fait, nous devons tous peu importe notre religion être unis pour notre pays pour le retour de la paix », a-t-il lancé.
Du côté des femmes, le message est le même. Aminata Lingani, fidèle musulmane, a exprimé son souhait de voir le Burkina retrouver sa quiétude d’avant. « Nous souhaitons aller où nous voulons, à Djibo, à Dori, sans crainte. Que Allah facilite la reconquête de notre territoire national », a-t-elle souhaité.
Au-delà de cette célébration de l’Aïd El-Fitr, ces instances de prière ont été des moments d’adoration, de rappel, de communion entre fidèles. Une délégation des fidèles catholiques ont marqué leur présence à la prière pour illustrer le vivre ensemble et la communion fraternelle.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews
