Salmantou Coulibaly : 13 médailles en 3 ans de lutte traditionnelle
13 médailles dont 10 remportées lors des compétitions nationales et 3 autres à l’internationale. C’est le palmarès actuel de Salmantou Coulibaly dans la lutte traditionnelle. Le 23 décembre 2024, elle a été décorée par le Ministère en charge du Sport, Chevalier de l’Ordre du Mérite avec agrafe sportif.
Salmantou Coulibaly pratique la lutte traditionnelle depuis 3 ans. Etudiante à l’Institut des Sciences des Sports et du Développement Humain (ISSDH), elle commence officiellement la lutte traditionnelle en 2021. Le début n’a pas été facile pour elle et sa famille qui était retissant à l’idée de la savoir pratiquer la lutte. « Souvent je revenais des compétitions avec des blessures et cela inquiétait ma mère. Mais tous m’ont toujours soutenu », se rappelle t-elle.
Sitôt initiée à la lutte, elle a remporté sa première médaille de bronze en 2022 à la coupe du président de l’université Joseph Ki Zerbo. Ainsi commence son palmarès de prix.
Lire aussi: Jeux africains : médaille de Bronze pour Salmantou Coulibaly en lutte olympique – Mousso News
Salmantou Coulibaly a un impressionnant palmarès de 13 médailles dont 10 au niveau national et 3 à l’international.
A l’Union des Sports Scolaires et Universitaire du Burkina Faso (USSU-BF), à la Francophonie au Congo Kinshasa, aux jeux africains au Ghana en lutte libre, en lutte à la plage au Sénégal, ou encore à la SNC 2024, la jeune athlète a participé à de nombreuses compétitions auxquels elle a raflé des médailles de bronze, d’argent et d’or.
Ce qui la motive, c’est avant tout l’énergie et l’enthousiasme du public. Lors des compétitions, les encouragements et les chants du public resonnent dans l’air. Ce qui crée une ambiance électrisante qui pousse chaque lutteur ou (euse) à donner le meilleur de lui-même. Aussi, la jeune lutteuse apprécie les accoutrements des compétiteurs qui ajoutent une dimension visuelle fascinante aux combats. ‘’La tenue raconte l’histoire ou démontre l’identité culturelle de chaque lutteur’’, dit-elle.
De plus, les danses rituelles qui précèdent les combats sont pour elle, un moment fort où les lutteurs (euses) expriment leur fierté et leur respect pour la tradition.
L’athlète a des aspirations qui lui sont chères, comme : Participer aux Jeux Olympiques, encadrer les tous petits à la lutte, motiver les jeunes filles dans la lutte traditionnelle.
Aussi, elle se donne pour ambition de sensibiliser la population à comprendre la lutte. ‘’La lutte n’est pas la bagarre’’, recadre Salmantou à ceux qui infirment le contraire. Et de poursuivre que si tel est le cas, les lutteurs allaient s’entretuer dans la rêne et sans l’adversaire, il n’aurait pas de lutte.
Annick HIEN/MoussoNews