Scooter : la moto ‘’chouchou’’ de jeunes filles et femmes au Burkina

Scooter : la moto ‘’chouchou’’ des femmes au Burkina Faso.  Elle est le rêve de nombreuses femmes ou jeunes filles. Certaines n’hésitent pas à économiser pendant des années pour se l’approprier.

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Le scooter, moyen pratique pour se déplacer en ville, est un engin prisé par plus d’une femme à Ouagadougou. La cherté de cette grosse cylindrée n’entrave pas le fait qu’elle continue de s’acheter comme de petits pains. Elle est même attribuée de nos jours à un symbole de réussite.

Le scooter est en effet apprécié par de nombreuses femmes Burkinabè parce que sa conduite ne nécessite pas de casse-tête. Aussi cet engin à deux roues se différencie des autres par son cylindrée, sa grosseur, et son équipement d’une boite de vitesses automatique. Ainsi, le motocycliste n’a qu’à utiliser la poignée de gaz pour accélérer.

Le scooter attribué à l’apanage de la gent féminine

Au Burkina Faso nombre de femmes en raffolent. Entre celles qui disposent déjà d’un scooter et celles qui rêvent d’en avoir, les raisons de cette affluence divergent.   L’effets de mode ou le goût du luxe est l’une d’entre elles. Nafi Savadogo, âgée de 25 ans a cet état d’esprit. Elle confie être épanouie en se faisant remarquer à travers le matériel. Adepte de la « sape », Nafi ne se voit point porter de beaux vêtements et rouler avec une moto qu’il ne les met pas en valeur : « Mon scooter est une manière pour moi d’être belle, frimer et d’imposer le respect. En effet, j’aime être élégante. Lorsque je mets mes plus belles tenues et je me déplace avec mon scooter, j’attire le regard et on m’estime en hauteur d’une grande dame » dit-elle, toute souriante.

Le symbole de la réussite ne constitue pas la seule raison. En dehors de Nafi, certaines femmes l’achètent et l’utilisent pour le travail.

La capacité de contenir ou de transporter de lourdes marchandises et la résistance de cette moto justifient cela. Mireille Sinon, commerçante affirme avoir acheté sa moto afin de transporter ses marchandises de vente. « Je comptais payer ma moto scooter en 2020. Lorsque j’ai manifesté le désir de m’en procurer une, plusieurs personnes m’avaient priée de m’abstenir, vu qu’elle fait l’objet de diverses polémiques. C’est ce qui a retardé le processus d’achat de ma nouvelle moto. Finalement, le besoin était si grand que je l’ai payée en 2022 », explique-t-elle avant d’avouer avoir également un amour pour ces types de moto.

Malgré tout ce qui se racontent, le scooter continue de courtiser nombreuses femmes et jeunes filles. Eve Koné, étudiante, figure parmi elles. Depuis un certain moment, elle nourrit un amour pour les motocycles de type scooter. Elle affirme s’en approprier lorsqu’elle disposera de moyens financiers. Mais pour sa part, elle justifie cet amour par une question de goût, de préférence.

Coûtant plus d’un million de FCFA, la grosse cylindrée scooter attire toutefois l’attention des personnes mal intentionnées. Ces derniers mois, en plus des accidents ; les cas de braquages ou de vols de ces motos s’accentuent dans la ville.

Reine Bénédicte KINDA / Stagiaire

 

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