Sécurité au Burkina : FDS et journalistes se donnent la main

Les forces de défense et de la sécurité (FDS) rencontrent les journalistes. Au cours de ces échange, ce vendredi 05 février 2021, il a été question de la sécurité des journalistes et la collaboration entre média-FDS.

Pour une collaboration efficace et comprendre les exigences des métiers de l’un et de l’autre, les FDS et les journalistes se doivent de respect mutuels, a en croire le Lieutenant-colonel, Somda Evrard, chef des unités spéciales de la gendarmerie. Pour lui, compte tenue de la situation sécuritaire les FDS doivent être un point focal pour orienter les journalistes à la quête des informations. « Avant tout vous êtes des citoyens dont notre rôle régalien c’est d’assurer votre sécurité et nous aussi FDS, nous avons besoin d’information venant de vous. L’un dans l’autre nous devons nous compléter » a-t-il ajouté.

Le lieutenant-colonel, rasure que les hommes de média ne sont pas un obstacle pour les FDS, mais plutôt une source de relai d’information. Quant au Commandant Yé S. Guy Hervé, chargé de communication du chef d’état-major de la gendarmerie nationale, à entendre les journalistes « parfois nous assistons des blocages, des violences verbales et physiques sur le terrain de la part des agents de sécurité ». Il dit être conscient de tout cela et des mesures sont déjà en cours pour mettre fin à ses pratiques. « Généralement c’est au moment de prendre les images ou les sons que des incidents s’opèrent entre forces de défense et journalistes » a-t-il indiqué. Le Commandant témoigne donc, que de nos jours la collaboration est positive au fur et à mesure. En effet, « Aujourd’hui nous voyons des forces de défense et de la sécurité qui retardent certains évènements afin que les journalistes puissent prendre et les images et les sons » a-t-il complété. Lors de ces échanges, le confrère Paré, des éditions Sidwaya rappelle à la sensibilisation des agents de sécurité qui sont sur le terrain. « Les forces de défense et de sécurité pensent que les journalistes ne sont pas conscient de la sécurité des autorités lors des cérémonie » a-t-il signalé. Il poursuit en disant que les journalistes sont traités de personnes gelées infantilisés par les FDS. Quant à Mariam Soma de Oméga, elle tient à attirer l’attention des premiers responsables des FDS sur les images souvent sur les réseaux sociaux qui ne sont pas du ressort des journalistes.

Ce qu’il faut retenir est que les FDS sont disposés et disponibles pour une bonne collaboration et sont prêt à fournir aux journalistes des informations dans l’exercice de leur métier, a précisé le chargé de communication de l’état-major de la gendarmerie nationale. Il interpelle donc les journalistes à partager les mêmes points de vus pour la réussite de leur mission qui est de servir les populations.

Tall Aboudramane

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