Session Alternative : Environ 300 participantes échangent sur la condition de la femme en Afrique et au Burkina
Près de 300 femmes et jeunes filles prennent part aux échanges sur leur condition de vie. Cette activité entre dans le cadre de la première édition de la session alternative (CSWA) qui se tient les 29 et 30 mars 2024 à Ouagadougou.
Au Burkina Faso à l’instars des autres pays, une délégation mixte incluant le gouvernement, les acteurs civiles, les personnes ressources participent régulièrement à New York à une session ordinaire sur la condition de la femme.
Parti du constat que la majorité de ces intervenants n’ont pas la possibilité d’y prendre part pour diverses contraintes, le cadre de concertation des Organisations et acteurs intervenant sur le Genre et la Participation Citoyenne des Femmes au Burkina Faso (CCOAGPCF-BF) organise des cadres alternatifs CSWA par pays pour permettre une plus grande mobilisation des femmes et des familles dans le monde.
L’édition une de cette session au Burkina a réuni près de 300 femmes et jeunes filles venues de diverses localités et vise à discuter durant 48 heures des problématiques et des défis auxquels elles sont confrontées au quotidien.
« La femme rurale est au centre de cette journée de session pour lui permettre d’être l’actrice capable de transformer, reproduire la sécurité, la paix développement pour elle-même, son environnement de vie et pour le pays. » détaille Martine Yabré, coordonnatrice du CCOAGPCF-BF.
Cette première session alternative CSWA, entrant dans le cadre de la commémoration de la femme est pour les participantes une tribune de réflexions, de partages d’expériences, et de réseautage…
Jean Marie Karamoko Traoré, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur félicite et remercie les initiateurs de cette session à Ouagadougou car c’est une nécessité de rapprocher davantage ces personnes ne pouvant pas honorer le rendez régulier du New York. « J’appelle toutes les instituions régionales comme L’UNFPA à continuer de soutenir toutes les actions de promotion et de protection des droits des femmes et des filles au Burkina et d’ailleurs y compris la délocalisation de CSWA qui mérite d’être institutionnalisé », soutient le diplomate Jean Marie Karamoko Traoré.
Aux femmes et filles, le Ministre rassure que la diplomatie Burkinabè s’engage à intégrer dans ses actions et à marquer sans équivoque son attachement aux conventions que le pays a ratifié pour les droits des femmes et des filles.
Pour rappel, l‘édition une de la CSWA au Burkina entre dans le cadre de la 68e session de la Commission de la condition de la femme des États-Unis.
Annick HIEN/MoussoNews