SIAO 2024 : « Je souhaite qu’on augmente le nombre des polytanks d’eau aux prochaines éditions », Delphine
Au cœur de l’édition 2024 du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), des vendeurs se retrouvent confrontés à un accès difficile d’eau qui freine la préparation des repas. Ils exhortent le comité d’organisation à revoir le nombre des polytanks aux prochaines éditions.
« C’est ma première fois de participer au SIAO, c’est bien organisé mais il faudra qu’on revoie un peu les polytanks d’eau. Il n’y en a pas assez donc c’est très lent. Voyez-vous, je suis dans le rang depuis plus de 30 minutes et ça n’avance pas. Le temps qu’on ait de l’eau, les autres ont déjà vendu beaucoup de leurs menus alors que nous, nous n’avons pas encore commencé. Revoir le nombre des polytanks, c’est mon souhait pour les prochaines éditions du SIAO »,exhorte Ablassé, vendeur de brochettes et de merguez au SIAO 2024.
Les polytanks d’eau sont remises en question par les vendeurs à cette 17e édition. Le nombre des points d’eau disponibles est en deca des besoins.
Première participation au SIAO, Delphine déplore également la distribution de l’eau. Augmenter le nombre des polytanks est sa recommandation pour les prochaines SIAO. Outre, elle souligne l’accès difficile au sein du SIAO par les badges. Elle recommande au comité d’organisation de dresser une liste de tous les vendeurs et de la transmettre aux agents de sécurité qui sont à la fouille à chaque entrée. Ainsi, chaque responsable de stand récupéra les badges pour les autres vendeurs à partir de la liste au lieu d’exiger à ce que tous les vendeurs du même stand soient présent à l’entrée.
« Aux prochaines éditions, je propose qu’on revoie l‘accès par les badges. Par exemple, le responsable d’un stand de grillade communique la liste de ces collaborateurs au comité d’organisation qui va la faire parvenir aux agents de sécurité pour qu’a chaque fois que nous voudrons avoir accès au SIAO qu’ il ait moins de gymnastiques. Ensuite, nous venons tous et grâce à cette liste, on nous laisse juste renter au lieu de faire renter une personne pour qu’il récupère des badges des autres avant d’avoir accès au SIAO», plaide Delphine, vendeuse de frites, d’attiéké et d’aloco au SIAO.
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Mirabelle aussi partage le même message que Ablasse. Elle lance le même cri de cœur sur le nombre de polythanks à revoir pour les prochaines éditions du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Annick HIEN/MoussoNews