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SNC 2024 : Les Yadcé et les Gourmantchés célèbrent la parenté à plaisanterie au village des communautés
La parenté à plaisanterie est un facteur de cohésion sociale et du vivre ensemble au Burkina Faso. A l’occasion de la 21ème édition de la Semaine nationale de la culture, des journées de parenté à plaisanterie sont organisées au village des communautés à Bobo-Dioulasso. Cette valeur historique burkinabè s’observe au sein de la communauté Yadga et Gourmantché.
La parenté à plaisanterie considérée comme un levier très important dans la recherche de la paix est présente au village des communauté à l’occasion de la Semaine nationale de la culture.
Pour cette 21ème édition de la biennale culturelle, les Yadcé et les Gourmantchés exaltent le ‘’rakiré’’ ou encore la parenté à plaisanterie.
Selon Djènèba Ouédraogo, présidente de l’Association Bulcina Maasuagu – Burkindi Roogmika (BM-BR) section Hauts-Bassins, la journée à plaisanterie des deux communautés a pour objectif de valoriser la culture des ‘’chefs Yadcé et des ‘’esclaves Gourmantché’’ aux yeux des 45 cultures pensionnaires du village des communautés.
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A l’en croire le rakiré a une valeur inestimable dans le maintien de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. « Entre le chef Yadga et l’esclave Gourmantché, il ne peut jamais avoir de conflit. Il existe toujours la cohésion sociale entre les deux communautés », dit-elle.
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Quant à Françis Naba, président des ressortissants de la région de l’Est à Bobo, la parenté à plaisanterie est un facteur enrichissant qui permet à chaque communauté de donner le meilleur pour le maintien du vivre ensemble et de la cohésion sociale. « Nous menons des activités ensemble et sur le plan de la collaboration de la parenté à plaisanterie et chacun essaie d’apporter une touche positive qui permet d’en tirer le meilleur dans cette parenté », fait-il savoir.
Il précise que la conservation du lien de parenté à plaisanterie est très fondamentale pour les générations futures et permet de tisser des liens solides entres les différentes communautés vivantes au Burkina Faso.
Mireille Sandrine Bado/MoussoNews
