SOS Jeunesse et Défis : vers une synergie des plateformes de DSSR

Depuis avril 2021, l’association SOS Jeunesse et Défis héberge une plateforme Internationale d’information sur les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) dénommée Share-Net Burkina Faso et financée par le ministère des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas. Plusieurs autres plateformes de gestion de la santé existent au Burkina et SOS Jeunesse et Défis a organisé une rencontre de partage d’expériences entre elles ce mardi 26 juillet 2022 à Ouagadougou.

L’objectif de ce cadre est de faciliter les échanges entre acteurs et le partage d’expériences entre les différentes plateformes de DSSR existantes au Burkina Faso en vue d’une collaboration future et des perspectives de Synergies d’actions.  « Ce cadre est un atelier de synergie d’actions. Nous présenterons tout ce qu’elles font dans le sens des DSSR et nous verrons dans quelle mesure mettre nos actions ensemble », renchérie M. Harouna Kaboré, directeur exécutif de SOS Jeunesse et Défis.

Au total 20 associations et structures intervenant sur la question des Droits à la santé sexuelle et reproductive ont pris part à ce cadre d’échange et de partages d’expériences. Représentées par une ou deux personnes, ces structures/associations devraient faire une présentation de leurs activités et celles hébergeant des plateformes comme Share-Net d’en faire de même.

Différentes plateformes, un point commun

Les participants ont assisté à la présentation de différentes plateformes en plus de Share-Net Burkina Faso, telles U-Report, QG Jeune, Merci Mon Héros, Billi Now Now, Call center, Girls Out Loud etc. Toutes ces plateformes ont sans aucun doute un point en commun : permettre aux jeunes et adolescents d’avoir de bonnes informations sur les DSSR et surtout de constituer un espace de dialogue, pour que les jeunes puissent discuter à cœur ouverts entre jeunes.

Des échanges mais aussi des recommandations

Des échanges, il était également question de penser stratégies afin d’atteindre le maximum de jeunes y compris ceux dans les milieux reculés qui n’ont pas forcément accès à aux plateformes. « Il nous faudra aussi penser à ceux qui n’ont pas accès à internet. Quelle stratégie développer pour atteindre tous ces jeunes ? Seul on va vite, ensemble on va plus loin », indique Touré Mounira du Ministère de la santé et de l’hygiène publique. Ces échanges devraient aboutir à des recommandations et suggestions en faveur de la promotion des DSSR au Burkina Faso.

Rachel Bicaba /Mousso News