UEF3 : pour que personne n’ignore le vrai combat du féminisme

Les Universités d’Eté du Féminisme (UEF) organisées par le Mouvement citoyen femin-in sont un cadre d’échange, de partages d’expériences axées sur les thématiques féministes. Pour permettre aux jeunes femmes et hommes d’approfondir leurs connaissances, connaitre les outils techniques de prise en compte des femmes, développer leur leadership et créativité féministe, etc. Le troisième acte a été délocalisé à Bobo- Dioulasso, les samedi 17 et dimanche 18 décembre 2022.

UEF3 : pour que personne n’ignore le vrai combat du féminisme 2

Les universités d’été du féminisme acte 3 à Bobo-Dioulasso fut l’occasion, pour les organisatrices de lever tout amalgame autour du féminisme, qui lutte pour les droits des femmes et des jeunes filles. « Le féminisme est un mouvement, qui défend les droits des femmes, combat le sexisme, l’exploitation pour permettre l’égalité de genre en droit et en pratique pour la justice sociale », explique Annick Koussoubé, présidente de femin-in. Elle rappelle dans le même que le féminisme ne combat pas les hommes, il combat un système qui assujetti les femmes et les filles. Toujours selon la présidente, les féministes disent stop à l’injustice, aux inégalités, aux abus à l’égard des femmes et des filles, afin que celles-ci, puissent vivre dignement et bénéficier des mêmes droits, que tous les membres de la famille humaine.

Déconstruction des infondés au tour du féminisme

La troisième édition des UEF délocalisées est pour les initiatrice une façon d’ « aller à la rencontre des jeunes femmes des autres régions, déconstruire les préjugés au tour du mouvement féministe et leur expliquer ses véritables fondements ».

UEF3 : pour que personne n’ignore le vrai combat du féminisme 3

Les participantes n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfecit après ces deux jours riches en apprentissage. « J’ai appris sur le féminisme et ses combats qui sont spécifiques. Dénoncer les inégalités et promouvoir les droits humains afin que tous les humains vivent dans l’harmonie et respectueux des droits des autres. » a expliqué Dicko Rainatou. Avertis des questions féministes, mais toujours hésitante et déconcertée par l’incompréhension commune au tour du féminisme, elle vient d’être rassurée par cette formation. « J’ai découvert que le féminisme défend les valeurs humaines, qui sont l’égalité et l’équité. Et Cela relève du bon sens » a révélé Haïratou Kaboré.

Officiellement reconnu en 2021, Femin-in a été créé en 2019. Il mène des activités sur la participation politique des filles et femmes, les droits des femmes, les questions de violences faites aux femmes et aux filles, la santé sexuelle et reproductive, etc.

NAON Djeneba / Mousso News

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *