“un homme ne me commande pas”: les conseils de Zakys Guingani aux femmes

Le mariage quand ça débute, les deux partenaires sont heureux, ça sourit et ça rit au hasard dans la maison, c’est tellement doux car c’est le moment où l’amour fait des heureux dans le couple. Tout ce que l’un ou l’autre fait, chacun(e) trouve que ce n’est pas grave parce qu’ils pensent que c’est ça le mariage et il n’y a rien à dire, mais à la longue certains comportements peuvent devenir agaçants pour l’un ou pour l’autre et surtout dès que l’homme décide de montrer qu’il est le chef de famille parce que madame veut se permettre de sortir et de rentrer quand et comme elle veut, c’est là que les problèmes commencent.

Les problèmes dans le couple commencent lorsqu’on n’arrive pas à s’accorder sur quelque chose qui divise les deux, c’est-à-dire madame pense qu’on doit la laisser faire quelque chose et monsieur trouve que cela n’est pas admissible. C’est là le problème commence. Du coup, madame pense que monsieur veut la commander ou veut lui mener la vie dure.

Le plus souvent, la difficulté est lorsqu’un conjoint ou une conjointe commet une faute et refuse de reconnaître son erreur. Pendant ce temps, l’un s’attend à ce que l’autre qui se sent offensé, pardonne une personne qui n’est même pas consciente du tort qu’elle a fait à l’autre.

Entrons dans le vif du sujet, je vais m’adresser particulièrement à mes sœurs qui sont déjà dans le foyer, n’écoutez pas ce genre de propos “un homme ne me commande pas”. C’est l’erreur que certaines de vos grandes sœurs (qui aspiraient au libertinage) ont fait et aujourd’hui beaucoup regrettent. Vous pouvez vous servir des leçons tirées de leurs mauvaises expériences pour bien gérer vos foyers mais jamais raisonner ou faire comme elles.

Elles ont quitté leurs foyers sous prétexte qu’elles ne sont pas libres de faire tout ce qu’elles veulent, en espérant trouver une vie meilleure auprès d’autres hommes et finalement elles sont confrontées aux réalités de notre société, à savoir qu’aucun homme normal et digne de ce nom ne peut accepter le libertinage dans un foyer. On ne peut pas être mariée et continuer à vivre comme une copine célibataire.

Aujourd’hui, ces “grandes sœurs” là, après avoir réalisé qu’elles sont proches de la ménopause et que leur chance d’avoir un autre mari un jour s’amenuise, elles font semblant d’être heureuses dans leurs célibats afin de pouvoir braver le regard de la société, or la réalité est tout autre lorsqu’on se retrouve seul(e) entre quatre murs, elles réalisent enfin que leurs gros nounours ne peuvent pas remplacer un mari, elles pleurent à grosses larmes des nuits durant (oui les femmes pleurent vite quand elles sont malheureuses), des fois elles n’arrivent pas à dormir, d’autres jeûnent pendant plusieurs jours pour attirer la chance d’avoir un mari. On est au courant de tout ça… ça c’est une vie heureuse ? Non, je ne crois pas.

Dans la vie, pour certain(e)s d’entre nous, on n’a qu’une seule chance de se marier et si cela arrive un jour et qu’on refuse de se soumettre aux exigences du foyer, aucune autre chance ne se présentera à nous, surtout que l’espérance de vie est très réduite dans le monde que nous vivons maintenant.