USA : Il se fait passer pour une femme pour draguer des inconnus

Pendant sept ans, un homme a manipulé des inconnus en se faisant passer pour plusieurs femmes sur internet. Grâce à des chatbots alimentés par l’intelligence artificielle, il a orchestré une machination troublante, en attirant des prétendants chez ses victimes sans leur consentement.

De 2017 à 2024, James Florence, un Américain de 36 ans, a mené une campagne de harcèlement en ligne. En usurpant l’identité de plusieurs femmes, il a créé de faux profils sur les réseaux sociaux, alimentés par des chatbots conçus pour simuler des conversations intimes et sexuelles. Ces échanges, apparemment fluides et crédibles, ont poussé des inconnus à se rendre au domicile des victimes, persuadés d’y rencontrer la femme avec laquelle ils avaient « lié une relation ».

L’une des victimes, dont l’adresse avait été divulguée par le chatbot, a vécu un calvaire pendant des années. À plusieurs reprises, des hommes ont sonné à sa porte, croyant être attendus pour une rencontre amoureuse. Chaque fois, elle devait expliquer, désemparée, qu’elle ignorait tout de ces échanges.

Derrière cette machination se cachait James Florence, un ancien ami de la victime, qui connaissait intimement sa vie personnelle. Il avait même pénétré chez elle pour photographier ses sous-vêtements, qu’il partageait ensuite avec les prétendants pour renforcer l’illusion.

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Les chatbots, programmés pour répondre de manière convaincante, allaient jusqu’à inciter les hommes à se rendre chez les victimes avec des messages comme : « Pourquoi ne venez-vous pas ? ». Florence avait intégré des détails personnels (passions, histoires d’enfance, noms des proches) pour rendre les conversations encore plus réalistes. Cette stratégie bien rodée a permis à l’arnaque de durer sept ans avant que l’une des victimes ne porte plainte.

L’enquête a révélé que James Florence était impliqué dans six autres affaires similaires, dont une concernant une mineure. Selon The Guardian, il s’agit du premier cas où un harceleur est inculpé pour avoir utilisé des chatbots afin d’usurper l’identité de ses victimes.

Cette affaire, aussi troublante qu’innovante dans sa méthode, met en lumière les dangers de l’intelligence artificielle lorsqu’elle est détournée à des fins malveillantes.

Source: La libre

Résumé de Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews

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