
VBG : Le béton digital de YamaKultur pour interpeller et sensibiliser

Le mariage d’enfant, les mutilations génitales féminines, les viols, etc…, constituent des violences basées sur le genre. Le phénomène continue d’avoir la peau dure malgré les multiples efforts de lutte par les structures et acteurs. Sont de ces structures de lutte – YamaKuttur- qui a initiée une campagne digitale de sensibilisation du 14 au 28 janvier 2025. Des visuels, des billets de blogs, des articles de presse…, ont été réalisés et diffusé sur l’ensemble des médias sociaux à cet effet.
« L’excision est punie par la loi. Les chefs coutumiers et traditionnels appellent la population à y mettre fin au regard de ses nombreuses conséquences sur la santé de la femme, surtout de la jeune fille », « Quels conséquences des mariages d’enfants », « Tous engagés contre le mariage d’enfant »…., autant de messages formulés pour rappeler les méfaits du mariages d’enfants, des mutilations génitales féminines et bien d’autres violences basées sur le genre.
A travers des vidéos, visuels, textes, YamaKultur a lancé depuis le 14 janvier une campagne dénommée- deux semaines d’activisme contre les VGB-. L’initiative est soutenue par le ministère en charge de la Solidarité nationale et l’Unicef pour encourager la dénonciation des actes de violences mais surtout de fournir un soutien aux victimes et sensibiliser sur l’importance de briser le silence. Pendant deux semaines, les actions ont été de dénoncer au moins 50 cas de violences basées sur le genre, d’identifier et de référencer une cinquantaine de victimes mais aussi de mobiliser 10 leaders communautaires et influenceurs locaux pour soutenir la campagne et encourager le changement social.
Sur Facebook, Twitter, Telegram, les blogs et les médias en ligne, des messages ont été diffusés et ont touchés plusieurs personnes. « Nous sommes tous engagés pour lutter contre les violences basées sur le genre surtout le mariage d’enfant », commente un internaute qui apprécie la campagne. Pour Sévérin Ouédraogo, promoteur de YamaKultur, la lutte contre les VBG doit être quotidienne. « Nous devons travailler à encourager les victimes à briser le silence », dit-il convaincu. D’autres campagnes sont en vue pour poursuivre et maintenir la lutte contre les VBG.
Julie Jessica/MoussoNews